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Auvergne-Rhône-Alpes: les Verts veulent réunir la gauche mais derrière eux

Fabienne Grébert, candidate écologiste à la présidence de la région Aura - BFM Lyon
Fabienne Grébert, candidate écologiste à la présidence de la région Aura - BFM Lyon

La candidate EELV pour les régionales en Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Grébert, a annoncé ce jeudi, à l'issue d'une consultation de ses soutiens, qu'elle était mandatée pour négocier une alliance avec toute la gauche, conditionnée à ce qu'elle mène la liste.

Cette consultation en ligne a été menée ces derniers jours auprès des 4000 signataires d'un appel lancé par les écologistes en vue des prochaines élections dans la région que préside actuellement Laurent Wauquiez (LR).

Parmi ces personnes, 1800 ont participé au vote et 57% se sont prononcées "pour que nous tentions de créer une alliance" au premier tour du scrutin de juin, a déclaré Fabienne Grébert à la presse - 43% préférant une liste autonome.

"Dans le mois qui vient"

Parallèlement, les votants se sont majoritairement prononcés pour une alliance de toute la gauche, plutôt qu'avec le seul PS ou avec PCF et LFI, et pour que Fabienne Grébert, désignée depuis septembre, conduise la liste commune si elle voit le jour - ou à défaut une liste autonome.

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"Dès aujourd'hui, dans la continuation des discussions déjà menées, je travaillerai à un rassemblement de toutes les forces de gauche, écologistes et citoyennes, qui veulent battre Laurent Wauquiez", pas encore candidat mais favori des sondages, a affirmé l'intéressée.

Ces négociations seront menées "dans le mois qui vient" avant un nouveau vote, fin mars, pour adopter une position définitive sur ce qui aura pu aboutir ou non.

Najat Vallaud-Belkacem investie dans les pourparlers

La socialiste Najat Vallaud-Belkacem, pas officiellement candidate mais très investie dans les pourparlers, a salué "avec force et enthousiasme" le choix exprimé sur Twitter, appelant à le concrétiser "sans plus tarder".

"C'est un véritable rassemblement entre partenaires que nous devons bâtir, et non les classiques ralliements des uns derrière les autres", a cependant prévenu l'ancienne ministre, renouvelant les propositions déjà faites par son camp.

Le 11 février, le PS a mis sur la table un accord de gouvernance partagée: en cas de victoire, la future présidence régionale serait EELV ou PS, mais l'autre composante serait majoritaire dans l'exécutif.

"Un peu alambiqué comme truc"

"C'est quand même un peu alambiqué comme truc, compliqué à expliquer aux électeurs", a critiqué ce jeudi Fabienne Grébert.

"Au contraire, c'est très simple", rétorque Jean-François Debat, actuel chef de l'opposition socialiste au conseil régional ; pour lui, c'est d'imposer d'emblée sa tête de liste qui complique le jeu.

"Nous proposons, sans préalable, quelque chose d'équilibré. Si l'objectif est de soumettre le partenaire, ça ne marchera pas", ajoute-t-il en souhaitant qu'un accord soit trouvé "dans les dix jours".

Article original publié sur BFMTV.com