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Mélenchon met au même plan Hidalgo et Faure avec Zemmour et Le Pen dans un montage photo

Olivier Faure tweete le montage publié par Jean-Luc Mélenchon sur son billet de blog. - BFMTV
Olivier Faure tweete le montage publié par Jean-Luc Mélenchon sur son billet de blog. - BFMTV

Le torchon s'est brusquement remis à brûler entre La France insoumise et le Parti socialiste, et les invectives par tweets interposés ont volé, avec comme étincelle une critique par Jean-Luc Mélenchon de "l'ambiguïté avec l'autoritarisme macronien" d'Anne Hidalgo.

Retweetant jeudi la Une de l'hebdomadaire L'Obs où la maire de Paris pose, avec en sous-titre: "Présidentielle: la tentation Hidalgo", le chef de file de LFI, candidat déclaré à la présidentielle de 2022, a accompagné l'image de ce commentaire:

"Enfin quelqu'un au PS. Quelqu'un qui assume l'ambiguïté avec l'autoritarisme macronien et les connivences avec le monde des affaires".

"Le problème de Jean-Luc Mélenchon, outre sa crasse misogynie, est d'avoir toujours gâché son latent (sic) et son intelligence dans l'outrance et l'erreur. Un destin...", a rétorqué le premier adjoint de la maire de Paris Emmanuel Grégoire.

"Grossier montage"

Réponse immédiate du député LFI Alexis Corbière: "Le problème avec Emmanuel Grégoire est d'inventer une ignoble calomnie (quelle misogynie ?) Pour salir ceux avec qui il est en désaccord sans jamais entrer dans le fond du débat... Mais au moins, aucun talent ni intelligence ne sont gâchés. Juste du sectarisme".

Entre-temps, le patron du PS Olivier Faure contre-attaquait: il retweetait le montage photo apparaissant sur le billet de blog de Jean-Luc Mélenchon mercredi, qui associe les images de Marine Le Pen, Olivier Faure, Anne Hidalgo et Manuel Valls surplombées par celle du polémiste Eric Zemmour, condamné pour injure et provocation à la haine.

Un "grossier montage", a critiqué le premier secrétaire du PS. Jean-Luc Mélenchon "hier amalgamait la ligne éditoriale de Marianne le Mag et Charlie Hebdo à celle de Valeurs Actuelles. Maintenant ce sont les socialistes qu'il classe à l'EXD (extrême droite, NDLR) avec des méthodes dignes d’elle", a-t-il fustigé.

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Réponse courroucée d'Alexis Corbière: "Tu ne manques pas d'air. En janvier 2019 tu disais de Mélenchon qu'il était en train de 'fusionner les rouges avec les bruns' en l'amalgamant à l'extrême droite. Et tu ne t'es jamais excusé de ces outrances... As-tu oublié ?".

"Complotisme" et "fakenews"

Au PS, le sénateur socialiste Rachid Temal est monté au créneau vendredi matin, jugeant que si le "Mélenchon2022", c'est "reprendre les codes de l'entre deux guerres (idée du marionnettiste caché) et les teinter de complotisme et 'fakenews' pour illustrer son blog", "c'est juste à vomir et à condamner".

Emmanuel Grégoire a toutefois fait une tentative de rabibochage à la mi-journée, se remémorant "le souvenir heureux de (son) compagnonnage commun au PS Paris" où Alexis Corbière l'avait alors "accueilli avec chaleur et amitié". "Tu es un peu mon Obiwan... Arrêtons les invectives et débattons", a-t-il ajouté.

"Mais oui jeune Padawan!! Une occasion pour moi de vérifier si tu es définitivement passé du côté obscur de la force!", a répondu Alexis Corbière, empruntant lui aussi au vocabulaire de Star Wars.

Au PS, Luc Carvounas, le maire d'Alfortville porte-parole du parti, jugeait jeudi que tout cela n'est "juste pas au niveau": "La Gauche mérite mieux que ces débats". Et l'ex-Premier ministre socialiste Manuel Valls de remarquer: "Cela s'appelle les 'gauches irréconciliables'... C'est assez évident je crois. Et en plus ce n’est pas d'aujourd'hui", a fait valoir celui qui utilisait l'expression dès 2016.

Article original publié sur BFMTV.com