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Automobile : les députés votent les malus CO2 et au poids

La paupérisation du parc automobile français va s'accélérer avec les dernières décisions des députés.
La paupérisation du parc automobile français va s'accélérer avec les dernières décisions des députés.

Automobile en France a un synonyme : tête de Turc. À en juger par les décisions du Parlement, on peut en effet se poser la question de la survie d'une industrie amoindrie par l'époque et les choix stratégiques d'une nation qui a oublié qu'elle était naguère pilote dans son domaine.

Incomprise chez elle, comment l'automobile française sera-t-elle perçue à l'exportation dans quelques années lorsque les politiques l'auront vidée de sa substance ? Si elle ne dispose d'aucun droit à polluer, elle doit être cependant comprise pour les immenses efforts accomplis depuis vingt ans. Sous la pression, il est vrai, des réglementations.

Mais rien ne semble jamais suffisant, et c'est à un nouveau tour de vis que l'on assiste au travers de la loi de finances 2021, enfin votée par les députés en dernier examen. Comme nous l'avions prédit, les amendements sages des sénateurs ont été balayés et a été précisé un calendrier dont on avait tout à redouter. À raison, car il se confirme au-delà des pronostics les plus sombres. En effet, et cela dès le 1er janvier 2021, le malus CO2 qui se déclenchait depuis février dernier à 138 grammes au kilomètre et pouvait atteindre jusqu'à 20 000 euros passe à 133 g.

Initialement plus brutal, son déploiement sera adouci avec 128 g en 2022 et 123 g en 2023. Le plafond du malus pour les modèles les plus émetteurs de CO2 augmente de 10 000 euros par an, ce qui veut dire 30 000 euros l'an prochain, puis 40 000 et 50 000 les années suivantes. Autant [...] Lire la suite