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Aucun signal entendu depuis la disparition du vol MS804

LE CAIRE (Reuters) - Un navire de la marine française avec à son bord des équipements d'exploration sous-marine perfectionnés est attendu dans les prochains jours dans la zone de la Méditerranée où s'est abîmé l'avion d'EgyptAir, dont plus aucun signal n'a été capté depuis le jour du drame, a-t-on appris vendredi de sources proches de l'enquête. Ces sources ont démenti des informations de presse selon lesquelles de nouveaux signaux émis par les boîtes noires, qui pourraient reposer par 3.000 mètres de fond, avaient été entendus. Un signal transmis par un émetteur de localisation d'urgence (Emergency Locator Transmitter) avait été repéré le jour du crash et avait permis de déterminer grossièrement la zone de recherches, mais rien n'a été décelé depuis, ont-elles assuré. Les enquêteurs placent désormais beaucoup d'espoirs dans l'arrivée sur zone du Laplace, un bâtiment hydrographique qui a appareillé jeudi de Porto-Vecchio, en Corse, et qui est attendu entre dimanche et lundi, selon les autorités françaises. Le navire a à son bord de l'outillage sous-marin conçu par la société française Alseamar, filiale du groupe Alcen, capable de repérer les signaux émis par les boîtes noires jusqu'à cinq kilomètres de distance. Un navire français est déjà déployé sur zone mais il ne dispose pas d'équipement suffisamment performant pour explorer les grandes profondeurs. "Une campagne de recherches sous-marines va débuter dans les prochains jours par l'arrivée sur la zone de l'accident du bâtiment hydrographique Laplace de la marine française", a annoncé le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses (BEA) jeudi soir dans un communiqué. Les boîtes noires, qui pourraient élucider le mystère de la disparition de l'Airbus d'EgyptAir le 19 mai dernier avec 66 personnes à bord, émettent un signal qui permet de les localiser, mais ces émissions cessent au bout d'une trentaine de jours. Outre la technologie d'Alseamar, qui vise à "écouter et localiser le signal des balises des enregistreurs de vol", des négociations sont en cours avec une autre entreprise pour "un second navire équipé d'un robot sous-marin d'exploration et de moyens de relevage adaptés à la grande profondeur", précise le BEA. La société Deep Ocean Search, basée à l'île Maurice, est susceptible d'être le deuxième contractant des autorités françaises et égyptiennes, selon des sources diplomatiques françaises. La firme Alseamar a déjà participé en 2004 aux recherches des enregistreurs de vol d'un Boeing 737 de Flash Airlines qui s'était abîmé en mer Rouge après avoir décollé de la station balnéaire de Charm el Cheikh. Le BEA était également impliqué à l'époque du fait de la présence à bord de nombreux touristes français. Une semaine après la catastrophe, les enquêteurs n'ont encore aucune piste. (Lin Noueihed et Eric Knecht avec Tim Hepher à Paris; Julie Cariat et Tangi Salaün pour le service français)