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"Je suis au bout du rouleau": le cri d'alarme de Sonia, harcelée par son ex-compagnon depuis la prison

Condamné pour harcèlement sur sa compagne, le détenu continue de faire pression sur sa victime qui "se sent abandonnée" par les autorités.

La condamnation de son ex-compagnon n'a pas suffi à mettre fin à son calvaire. "C'est même pire", souffle au Parisien cette quadragénaire victime de harcèlement. L'homme qu'elle a un temps fréquenté est actuellement incarcéré à la prison de Fresnes, mais cette privation de liberté ne l'empêche pas de poursuivre son acharnement contre Sonia*.

"Il appelle tout le temps. Je ne sais plus quoi faire. Les policiers me disent qu'il l'ont déjà envoyé en prison et qu'ils ne peuvent plus rien faire. Je suis au bout du rouleau", témoigne-t-elle.

"On se sent abandonné"

Le harcèlement a commencé dès leur rencontre, avec des coups de fil intempestifs, "à n'importe quelle heure". La pression qu'il exerce sur Sonia monte d'un cran quand il tente d'entrer chez elle par effraction puis lorsqu'il diffuse une vidéo de leurs ébats sur laquelle elle apparait distinctement. Sonia multiplie les plaintes et la police finit par interpeller son harceleur quand celui-ci essaie une nouvelle fois de pénétrer chez elle. Mais après un bref passage en garde à vue, il retrouve sa liberté.

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"Vous ne mesurez pas à quel point on se sent abandonnée dans un tel cas", raconte Sonia qui est alors confrontée à une angoisse ultime.

Alors qu'elle attend devant l'école de son fils pour le récupérer, elle aperçoit son harceleur sur le point d'entrer dans l'établissement. Elle passe un appel vain à la police. "La dame m'a dit qu'il fallait que j'aille chercher mon fils. Je n'en revenais pas. La directrice et une maîtresse, qui l'avaient repéré, sont heureusement intervenues. Elles ont appelé la police qui, du coup, s'est déplacée", retrace-t-elle à nos confrères.

Situation "inadmissible"

Enfin, le comportement de son ex-compagnon est sanctionné par une peine de prison ferme. Une mesure qui ne met cependant pas fin à son pouvoir de nuisance et qui laisse Sonia démunie.

"Je ne sais pas comment il se débrouille mais il parvient toujours à m'appeler. Et si ce n'est pas lui, ce sont d'autres détenus qui me disent que j'ai intérêt à lui parler."

L'avocat de Sonia juge cette situation "inadmissible", tandis qu'une source à Fresnes affirme au Parisien que l'homme a écopé d'une sanction disciplinaire après la découverte d'un téléphone portable dans sa cellule. "S'il continue de sévir, nous prendrons d'autres mesures", est-il assuré.

*Le prénom a été modifié

Article original publié sur BFMTV.com

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