Attractivité de la France : "le taux de chômage élevé est un avantage" pour les investisseurs étrangers
Marc Lhermitte : Les deux grands concurrents de la France en matière d’attractivité d’investisseurs étrangers sont très clairement le Royaume-Uni et l’Allemagne. À eux trois, ils pèsent la moitié des investissements étrangers en Europe. La première place a longtemps été dominée par les Britanniques, mais la France a progressé petit à petit, et elle siège à la première place depuis quatre ans. Plus qu’une performance, c’est une dynamique très intéressante.
Même si Londres reste une première place financière européenne, l’implantation des entreprises au Royaume-Uni a été en partie affectée par le Brexit : le nombre de projets est en baisse de 6% en 2022 par rapport à 2021. Mais l’attractivité de nos voisins d’Outre-Manche n’est pas du tout morte, ils maintiennent une forte attractivité, particulièrement dans des secteurs prometteurs, comme la tech.
L’Allemagne, de son côté, est pourtant loin devant en matière de PIB, elle est la première économie européenne, son marché de consommation est plus grand et elle a une capacité d’exportation phénoménale. Mais elle n’a pas une stratégie très volontariste pour attirer les investisseurs, qui ont du mal à s’implanter en Allemagne. C’est le pays du plein emploi et par conséquent, elle a moins de besoins à combler dans son secteur industriel.
En France, certains handicaps pourraient supposer un retard d’attractivité. Le plus gros étant sa fiscalité, l’une des plus pressurisées en Europe. Ainsi que le manque de souplesse de son droit du travail, (...)
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