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Attentat de la rue des Rosiers: le suspect extradé en France mis en examen et écroué

Walid Abdulrahman Abou Zayed, l'un des suspects de l'attentat de la rue des Rosiers en 1982 à Paris, extradé par la Norvège, a été mis en examen samedi pour "assassinats" et "tentatives d'assassinats" puis placé en détention provisoire, a-t-on appris de source judiciaire.

"Peu importe le temps qui passe, le nombre d'années, il est important de rendre justice aux victimes": la mise en examen et l'incarcération samedi de l'un des suspects de l'attentat de la rue des Rosiers en 1982, Walid Abdulrahman Abou Zayed, extradé par la Norvège, leur donne l'espoir d'un procès. "J'ai pu mesurer à quel point mes clients étaient soulagés" d'apprendre qu'Abou Zayed était extradé en France, relate Me Pauline Manesse, qui défend une famille de victimes de l'attentat de la rue des Rosiers, qui a fait six morts et 22 blessés, le 9 août 1982, dans le IVe arrondissement de Paris.

Un commando de trois à cinq hommes avait lancé une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg, dans le quartier du Marais, puis mitraillé l'intérieur de l'établissement et des passants. Abou Zayed, 62 ans, soupçonné par la justice française d'être "l'un des tireurs de l'attentat", a été extradé vendredi par la Norvège, où il s'était installé en 1991. Il a été mis en examen pour "assassinats" et "tentatives d'assassinats" samedi par un juge d'instruction antiterroriste parisien, puis écroué. La circonstance aggravante "en relation avec une entreprise terroriste" date de 1986, soit quatre ans après les faits, et ne peut donc pas figurer parmi les chefs de mise en examen, a précisé une source judiciaire.

L'attentat avait rapidement été attribué au Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d'Abou Nidal, groupe palestinien dissident de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). La France avait émis en 2015 un mandat d'arrêt international contre Abou Zayed, un Palestinien né en 1958 en Cisjordanie et naturalisé norvégien en 1997. Oslo n'avait pas donné suite à une précédente demande de Paris en 2015 car elle n'extradait alors pas(...)


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