Yahoo Finance Atos : Thierry Delaporte pressenti au poste de directeur général
Après un été mouvementé marqué par des changements à la tête du groupe, Atos, placé en procédure de sauvegarde, s’apprête à nommer un nouveau directeur général d’ici la fin de l’année 2024. Plusieurs noms circulent, mais Thierry Delaporte, ancien patron de Wipro, semble être le favori pour prendre les rênes de l’entreprise française.
La période estivale n’a pas été des plus calmes chez Atos. Pendant que la branche Eviden assurait la cybersécurité des Jeux olympiques et paralympiques, le groupe annonçait le départ de son directeur général, Paul Saleh, et la nomination de Jean-Pierre Mustier, président du conseil d’administration, au poste de directeur général du groupe. Un cumul de fonctions qui ne devrait pas durer très longtemps puisque Atos a sollicité les services d’Hélène Reltgen, qui dirige le cabinet de chasseurs de têtes Egon Zehnder, pour trouver le nouveau directeur général d’Atos.
Plusieurs noms circulent pour prendre la direction du groupe, placé en procédure de sauvegarde le 24 juillet dernier. Tout d’abord, celui de Dominique Cerutti, ancien PDG d’Altran, dont le nom avait déjà été mentionné au moment de la prise de contrôle – temporaire – du groupe par David Layani. Cependant, l’hypothèse Cerutti ne serait déjà plus d’actualité. Thierry Delaporte apparaît désormais comme le favori, même si rien n’assure une nomination prochaine, comme l’ont montré les récents événements politiques.
Lire aussiThierry Delaporte, à la tête de Wipro réveille la tech indienne
Wipro, un géant endormi
Ancien patron du groupe indien Wipro, une entreprise mondiale spécialisée dans les services de technologie de l’information, Thierry Delaporte a quitté son poste en avril dernier. Ce manager était le premier Français à diriger une entreprise de la tech indienne, après avoir passé vingt-cinq ans au sein de Capgemini, le grand rival français du secteur. « C’est quelqu’un qui sait gérer les dossiers technologiques, et le groupe Wipro qu’il dirigeait en Inde avait des problèmes parfois similaires à Atos, un géant endormi qui n’avançait plus et qu’il a largement contribué à relancer. Il a tout à fait le profil pour ce poste, même s’il ne faut pas perdre de vue qu’Atos est un ensemble de dossiers très particuliers, qui sont autant de pièges », commente un observateur du secteur.
Lire aussiAtos, ASN, Arquus : l’Etat act[...]
Lire la suite sur challenges.fr
