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La Bourse d'Athènes au plus bas depuis plus de 25 ans

La Bourse d'Athènes a plongé lundi à son plus bas niveau depuis 25 ans avec un effondrement record des banques sur fond d'incertitude politique et d'inquiétude pour le secteur financier européen. /Photo prise le 8 février 2016/REUTERS/Alkis Konstantinidis

ATHENES (Reuters) - La Bourse d'Athènes a plongé lundi à son plus bas niveau depuis 25 ans avec un effondrement record des banques sur fond d'incertitude politique et d'inquiétude pour le secteur financier européen.

L'indice principal de la Bourse d'Athènes perdait 8,25% vers 16h00, évoluant à un creux jamais vu depuis au moins 1991. L'indice du secteur bancaire chute de 28,31%, à un plus bas record.

Le rendement de l'obligation grecque à 10 ans dépasse 10%, en progression de plus de 40 points de base sur la journée.

Les investisseurs doutent de l'issue des discussions entre Athènes et ses bailleurs de fonds sur l'examen des réformes exigées en échange d'un plan d'aide de 86 milliards d'euros. Ils craignent notamment un échec sur les réformes de la fiscalité et des retraites.

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"Le marché intègre l'instabilité financière et politique ainsi que des retards dans l'examen", explique Manos Hatzidakis, analyste de Beta Securities.

Le secteur bancaire souffre non seulement en Grèce mais aussi ailleurs en Europe, des craintes sur la croissance mondiale et la santé des marchés financiers ravivant l'attrait des valeurs refuge.

Le gouvernement grec pense que les discussions avec les créanciers internationaux reprendront la semaine prochaine pour s'achever deux semaines plus tard, a déclaré lundi le ministre grec des Finances.

"Nous devons convaincre (les créanciers) de la manière dont nous atteindrons un excédent primaire de 3,5% du PIB année après année", a dit Euclide Tsakalotos lors d'une séance parlementaire. "Les réformes de la fiscalité et des retraites y contribueront."

La délégation représentant la Commission européenne, le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et le fonds de sauvetage européen a conclu vendredi une première semaine de discussions avec des responsables grecs à Athènes.

La Grèce s'est engagée à réduire les dépenses de son système de retraite de 1,8 milliard d'euros, soit 1% de son produit intérieur brut (PIB), en 2016.

Pour préserver les retraités ayant déjà subi 11 baisses de leurs pensions depuis 2010, le gouvernement compte augmenter les cotisations sociales des employeurs et des salariés. Les créanciers ne masquent pas leurs réticences face à cet éventuel alourdissement de la fiscalité du travail.

(Lefteris Papadimas et Angeliki Koutantou, Patrick Vignal pour le service français)