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AstraZeneca s'attend à une baisse du bénéfice sous l'effet Crestor

AstraZeneca a dit jeudi prévoir une baisse de 1% à 5% de ses bénéfices en 2016, l'arrivée sur le marché de médicaments génériques du Crestor, le traitement du cholestérol du laboratoire anglo-suédois, devant effacer l'effet de la croissance des ventes de nouveaux médicaments. /Photo d'archives/REUTERS/Phil Noble

par Ben Hirschler

LONDRES (Reuters) - AstraZeneca a annoncé jeudi qu'il subirait cette année une baisse du chiffre d'affaires et de ses bénéfices en raison de l'arrivée de génériques de son traitement du cholestérol Crestor, ce qui annulera les effets de la croissance des ventes de nouveaux médicaments.

La laboratoire anglo-suédois, qui avait repoussé en 2014 une tentative d'OPA de Pfizer, risque de voir ses profits mis à mal cette année et la suivante et espère ensuite un redressement à la faveur de nouveaux médicaments expérimentaux jugés prometteurs.

Pour l'année en cours, il faut s'attendre à un recul en pourcentage du chiffre d'affaires et du résultat par action hors exceptionnels dans la partie basse d'une marge à un chiffre, à taux de change constant, a précisé le groupe pharmaceutique. Il faut aussi compter avec un effet de change négatif de l'ordre de 3%, a-t-il ajouté.

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Vers 10h15, l'action perdait 4,3% en Bourse de Londres, accusant la troisième plus forte baisse de l'indice Stoxx 50.

Le directeur général, Pascal Soriot, a dit qu'AstraZeneca traversait une "période de transition" car le Crestor tombera dans le domaine public aux Etats-Unis en mai 2016.

Mais, a-t-il observé, "nous sommes persuadés qu'une solide exécution de la stratégie, combinée aux avantages d'investissements ciblés et à de nouveaux lancements, doit nous permettre de retrouver une croissance durable conforme à nos objectifs".

PARI SUR L'ONCOLOGIE

Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2015 a reculé de 5%, à 6,40 milliards de dolllars (5,8 milliards d'euros), sous le coup de l'expiration de certains brevets, tandis que le bénéfice par action ajusté sur la période est ressorti à 0,94 dollar, soit une hausse de 26%.

Les analystes financiers avaient anticipé respectivement 6,29 milliards de dollars et 0,95 dollar, selon un consensus Thomson Reuters.

Outre l'effet Crestor, les résultats de 2016 pâtiront d'une dilution à court terme induite par les récentes acquisitions d'Acerta Pharma et de ZS Pharma.

"Les résultats d'AstraZeneca démontrent que des progrès sont accomplis et un certain nombre d'éléments positifs se détachent clairement", dit Mick Cooper, analyste chez Trinity Delta. "Toutefois, le sentiment général qui prévaut largement est qu'il faudra encore attendre avant de voir la lumière au bout du tunnel".

Pascal Soriot s'emploie à procéder à des acquisitions ciblées de biotechnologiques prometteuses destinées à renforcer la recherche interne, tout en revendant des actifs non stratégiques pour payer ces achats.

Ces cessions, ou accords d'"externalisation", ont apporté une contribution de 1,1 milliard de dollars au C.A. de 2015 et elle devrait être encore plus élevée cette année.

AstraZeneca parie sur l'oncologie comme vecteur de croissance et a élaboré plusieurs produits prometteurs, notamment le Tagrisso, un traitement du cancer du poumon lancé récemment.

Il veut également se développer plus particulièrement dans le segment de l'immuno-oncologie mais la concurrence y est plus rude, en particulier celle de l'américain Bristol-Myers Squibb, dont le traitement injectable Opdivo occupe une position de force.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)