Assurance vie : pourquoi il ne faut pas avoir peur des unités de compte
3,6% nets de frais de gestion en 2009, 1,8% en 2018 : triste constat ! En 10 ans, la rémunération moyenne du fonds euros de l’assurance vie – votre support de prédilection – a été divisée par deux. La faute à la chute des rendements obligataires. La faute aussi à sa garantie en capital. Une caractéristique rassurante, qui a d’ailleurs largement contribué au succès de ce placement, mais qui aujourd’hui nuit à sa rentabilité. Contraint de maintenir la valeur de votre capital, l'assureur ne peut pas prendre des risques avec cet argent, et mise donc sur des actifs à « faible » potentiel.
De fait, pour sortir du piège des taux bas, de plus en plus de compagnies d’assurance instaurent des barrières à l’entrée de leurs fonds euros, à l’image de Generali. L’assureur italien va désormais imposer que 60% des nouveaux versements soient investis sur des supports non garantis, appelés unités de compte (UC). C’est-à-dire des fonds d’investissement (OPCVM, Sicav et autres fonds communs de placement) « dont la valeur peut varier à la hausse comme à la baisse », résume Arnaud Chneiweiss, délégué général de la Fédération française de l’assurance (FFA).
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