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Assurance-vie: une épargne abondante, un placement peu optimisé

© Raten-Kauf / Pixabay

Les tabous fiscaux (7/11). L'avantage fiscal lié à l'assurance-vie profite aux 10% les plus aisés et flèche l'épargne vers la dette d'Etat. Un mécanisme coûteux.

Gare au gouvernement qui touchera à l'assurance-vie. Pas vraiment utilisé comme un outil de prévoyance - contrairement à ce que son intitulé laisse croire -, ce produit d'épargne est le "placement préféré des Français", comme aime à le rappeler France Assureurs, le syndicat des professionnels du secteur, loin devant les placements en actions comme le PEA.

Les chiffres sont éloquents. Avec 54 millions de contrats d'assurance-vie, 18 millions de détenteurs et 38 millions de bénéficiaires, l'encours atteint désormais le montant record de 1.876 milliards d'euros. Soit 31% de l'épargne financière totale.

Abattements fiscaux

Il faut dire que ce placement cumule les avantages. L'assurance est à la fois liquide et garantie en capital, jusqu'à 100% pour les fonds euros (investis majoritairement en obligations). Mieux, elle est assortie d'avantages fiscaux très attractifs et complètement décorrélés du niveau de risque du placement. Un contrat d'assurance-vie offre un abattement annuel sur les intérêts perçus allant jusqu'à 4.600 euros après huit ans de détention.

Il échappe aussi en partie à l'impôt sur les successions en exonérant jusqu'à 152.000 euros par légataire l'héritage transmis via un contrat d'assurance-vie. Au total, le manque à gagner pour les caisses de l'Etat s'élève à 1,5 milliard d'euros par an. Des carottes fiscales qui profitent d'abord aux plus riches. Selon l'Insee, 65% de l'épargne placée en assurance-vie est détenue par les 10% des Français les plus fortunés. Tandis que la moitié de la population la plus modeste n'en possède que 6,6%.

Pas de valeur créée

Financièrement, l'Etat trouve toutefois un intérêt à orienter cette épargne vers l'assurance-vie. Celle-ci est placée aux trois quarts en emprunt public et offre donc une manne de financement pour la dette tricolore. Mais, pour nombre d'économistes, le mécanisme est peu optimal. "La France n'a de toute façon pas de problème pour emprunter sur les marchés financiers, relève Christian Gollier, chercheur [...]

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