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Artillerie, avions, jumelles à vision nocturne… Ce qui manque à l'Ukraine pour vaincre la Russie

REPORTAGE. Un an d'offensive russe en Ukraine. A l'approche du 24 février 2023, date d'anniversaire de l'invasion russe, l'Ukraine est bloquée dans une guerre de position dans l’Est. Pour espérer l’emporter, Kiev a besoin d’un appui occidental massif en équipements. Reportage sur le front, dans le Donbass.

New York, Donbass, début février 2023. Le sergent Illitch et ses frères d’armes ont pris leurs quartiers dans une petite maison décatie à la sortie de cette bourgade du sud-est de l’Ukraine, homonyme de la Grosse Pomme américaine. A 700 mètres au bout de la rue déserte se trouve la dernière position tenue par les forces de Kiev. L’armée russe est un kilomètre plus loin. La grande ville la plus proche, Toretsk, 32.000 habitants, se situe à 6 kilomètres au nord.

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Une guerre de position

Pour arriver jusqu’à New York, il faut s’enfoncer dans le Donbass et emprunter une route cahoteuse que bordent des haies déshabillées par l’hiver. De la fumée s’élève d’un champ: un Tulip, ce lourd canon d’artillerie soviétique, vient de tirer ses obus de l’autre côté de la ligne de front. Dans ce pays minier, une terre de charbon peuplée de faisans sauvages et de militaires embusqués, les sommets sont des terrils et les creux, des tranchées.

On s’y bat depuis 2014, lorsque des séparatistes soutenus par Moscou ont fait sécession. Après l’invasion du 24 février, la ligne de front n’a pas bougé à l’est de New York. Une guerre de position, disent les stratèges. Le sergent Illitch, 46 ans, la vit au quotidien depuis six mois, sans interruption. Avec les hommes du 5e régiment d’assaut, il doit contenir les poussées russes. Jusqu’à présent, ils y sont arrivés. Pour contre-attaquer et prendre le dessus militairement, il a une idée précise de ce qui lui manque: de l’artillerie à longue portée.

Besoin de munitions, télémètres et jumelles

Le mois dernier, à au moins trois reprises, il n’a pas pu frapper des cibles identifiées faute d’allonge suffisante de ses canons. Mais le sergent a aussi des besoins moins dispendieux. Des munitions pour ses mortiers, qu’il rationne à dix obus par pièce et par jour, alors que les positions ennemies sont durcies par du béton. Et des télémètres, qui permettent aux troupes au sol de placer précisément un ennemi su[...]

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