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Arrestation de deux personnes après un naufrage en Méditerranée

Deux personnes ont été arrêtées parmi les rares rescapés du naufrage en Méditerranée qui aurait fait 800 morts le week-end dernier au large des côtes libyennes.

Arrestation de deux personnes après un naufrage en Méditerranée

Sur les plus de 800 migrants présents à bord du cargo qui devait les transporter jusqu’en Europe, seuls 27 auraient survécu à la catastrophe, selon un bilan publié par le Haut Commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCRNH). Parmi eux, un Syrien et un Tunisien suspectés d’être des passeurs. Ils ont été arrêtés, a indiqué la police italienne.

Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir été le capitaine et un membre d’équipage du chalutier. Ils ont été appréhendés par les autorités italiennes sur le bateau des garde-côtes après le naufrage et sont accusés d’homicides et d’aide à l’immigration clandestine.

D’après les témoignages recueillis auprès des survivants rapatriés au port de Catane, il y avait à bord du navire un peu plus de 800 personnes, dont des enfants. Des Syriens, des Erythréens et des Somaliens étaient présents lors de la traversée.

Le chalutier aurait chaviré sous l’effet d’un mouvement de foule alors qu’un cargo portugais appelé à son secours approchait.

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1 600 morts depuis le début de l'année

Face à ce que beaucoup considèrent comme la pire hécatombe jamais vue en Méditerranée, l’Union européenne a décidé de tenir jeudi 23 avril un sommet extraordinaire pour répondre au drame des migrants. Depuis le début de l’année, la série noire de naufrages a fait 1 600 morts.

Des candidats de plus en plus nombreux

En 2014, ils étaient 274 333 à être interceptés par Frontex, l’agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures. Parmi eux, près des deux tiers tentaient leur chance par la Méditerranée au péril de leur vie.

Originaires d’Erythrée, du Soudan ou de Libye

Ceux qui rêvent de fouler le sol italien viennent d’Erythrée, du Soudan ou de Libye. Là-bas, la situation politique instable les pousse à l’exil. En Libye, d’où provient 60% des clandestins, des subsahariens ayant échoué là en pleine crise politico-militaire cherchent à poursuivre leur chemin vers un pays plus accueillant. C’est de Libye aussi que proviennent les plus gros passeurs même si tous les trafiquants, peu importe l’origine, procèdent de la même manière.

Des passeurs sans scrupules

Profitant de la manne de ces exilés chassés par les exactions, les crises politiques, les famines ou les guerres civiles, ils facturent entre 800 et 7000 euros la traversée.
Les migrants se retrouvent alors entassés dans les cales des bateaux vétustes affrétés par les trafiquants.

Avec ces pratiques inhumaines de plus en plus répandues et des candidats à l’exil toujours plus nombreux, la mer Méditerranée, porte d’entrée de l’Europe, est devenue un cimetière. Elle arrive en tête du classement des régions les plus meurtrières pour les migrants comptabilisant à elle-seule près de 75% des décès de migrants dans le monde.