Arrêt de travail : les salariés en open space sont-ils vraiment plus souvent malades ?
Massivement adopté au cours de la seconde moitié du XXème siècle, l’open space est présenté par ses promoteurs comme un moyen d’accroître la productivité des salariés grâce à une meilleure communication. Mais ce mode de travail rendrait davantage les salariés malades que le bureau individuel classique, à en croire une récente étude sur les conditions de travail des 3,2 millions de salariés exerçant dans un open space en 2019, publiée par la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail, en fin d’année dernière.
D’après l’enquête, les salariés en open space (55%) sont plus nombreux qu’en bureau classique (53%) à déclarer avoir ressenti des douleurs au cours des 12 mois précédant l’enquête. Et «les absences pour raison de santé sont plus fréquentes en open space», souligne la Dares : 34% des salariés exerçant dans un espace de travail collectif déclarent avoir été au moins une fois en arrêt maladie (hors maternité) au cours de l’année précédant l’enquête, contre 27% des salariés en bureau classique.
Ce n’est pas la première fois qu’un tel lien entre open space et maladie est fait. Selon une étude danoise de 2011, dans le cadre de laquelle plus de 2 000 personnes ont été interrogées, les salariés en open space déclarent 62% de jours d’arrêt maladie de plus que ceux disposant d’un bureau classique. D’après une autre étude datant de 2013 et menée auprès de 1 852 employés par quatre chercheurs suédois, les salariés exerçant dans un espace de travail commun auraient deux fois (...)
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