Arnaque aux droits d’auteur : grâce à l’IA, il compose des mélodies et touche 10 millions de dollars
Il n'est plus nécessaire d’être un artiste pour gagner des millions dans l’industrie musicale. C’est en tout cas ce qu’avait réussi à réaliser un Américain pendant plus de sept ans, raconte franceinfo. Comment a-t-il fait ? Grâce à l’intelligence artificielle, il avait déposé des centaines de milliers de titres sur des plateformes musicales telles qu'Amazon Music, Apple Music, Spotify ou YouTube Music. Chaque semaine, l’escroc en mettait en ligne plusieurs milliers dont les titres étaient également générés par un algorithme.
Les chansons n’avaient d’ailleurs pas réellement de titres, mais plutôt des mots sans réelle signification, comme «Zymogenic» ou encore «Zymoplastic». Idem pour les artistes dont les dénominations étaient plutôt étranges. On peut citer «Calorie Event» ou «Calm Baseball». Mais comment les mettait-il en ligne ? Là encore, il s’agissait d’un processus automatisé, décrit franceinfo, à l’aide de prestataires étrangers qui créaient de faux profils, de fausses adresses email et effectuaient pour lui ces tâches répétitives.
Un stratagème qui lui a permis d’engranger de 2017 à 2024 plus de dix millions de dollars, soit plus de neuf millions d’euros. Mais une question se pose : comment les différentes plateformes ont-elles pu être dupées ? L’escroc utilisait des VPN pour brouiller les pistes de sorte que les comptes créés proviennent des quatre coins du globe. Mais cette arnaque de grande ampleur était poussée à son paroxysme grâce au système d’audience.
Car plus les (...)
(...) Cliquez ici pour voir la suite
Les plus fortes augmentations de salaire en 2025, 850 000 pensions revalorisées… L'actu éco en 120 secondes
«Il gagne 100 fois plus», la star du foot féminin Alisha Lehmann dénonce l’écart salarial avec son compagnon
Thierry Breton quitte la Commission européenne : quel héritage laisse-t-il à l’Europe ?
Retour des contrôles aux frontières allemandes : les transfrontaliers doivent-ils s’inquiéter ?
Vacances de la Toussaint : pourquoi les destinations les plus en vogue sont loin d'être les moins chères