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Arnaque à la taxe carbone : que cache le sourire de Marco Mouly?

DR

L’arnaque à la taxe carbone en a fait un millionnaire et Netflix l’a mis en pleine lumière.

Mardoché Mouly, dit Marco, a toujours rêvé d’avoir « des dents en diamant ». À 56 ans, il aime tout ce qui brille. Avec « Les rois de l’arnaque », documentaire sur Netflix résumant « le casse du siècle », une fraude colossale à la TVA sur le marché des «droits à polluer», cet Arlequin s’est répandu en fanfaronnades sur les plateaux télé et les réseaux sociaux. Derrière les facéties se dessine un univers obscur de dangereux bandits. Rusé, hâbleur, il fait partie de ce monde. Autour de Marco Mouly, la mort rôde. Samy Souied, Claude Dray, Albert Taieb: trois hommes assassinés. Dans chacun des dossiers, son nom en filigrane.

Qui imaginerait cet être parti de rien capable de tout? Dans les années 1960, le clan Mouly, comme de nombreux Juifs tunisiens, s’installe à Paris, sur les pentes de Belleville. Marco et ses sept frères et sœurs s’entassent dans un deux-pièces avec leur mère, Monette, cantinière, et leur père, Dédé. Ce modeste boucher – il n’a jamais été riche, contrairement à ce que prétend Marco – a la réputation d’être un bourreau des cœurs, tiraillé entre quatre femmes et une vingtaine d’enfants. Quand Dédé quitte le domicile conjugal, Monette est brisée. Marco abandonne l’école à 12 ans. Il se met à traîner son culot, son bagout, des marchés à la plonge dans les cantines de quartier. Il traficote déjà. Vers 20 ans, il plume ses premiers pigeons dans une fraude aux faux encarts publicitaires. «Involontairement», jure-t-il. Son nom apparaît pourtant dans un dossier de vol et six affaires d’escroquerie. En 1993, il est d’ailleurs condamné à treize mois de prison avec sursis. Mais rien ne le décourage. Ses alliés, comme ses adversaires, reconnaissent son talent, immense. Marco pourrait «vendre une glace à un(...)


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