Argentine : comment le nouveau président Javier Milei a décidé de «tronçonner» la dépense publique
Il est antiavortement, favorable à la vente d’armes, antisystème, etc. Javier Milei a été élu dimanche nouveau président de l’Argentine, un pays rongé par l’inflation, qu’il a séduit par son discours sans filtre. Contre la «caste politique qui parasite» le pays, l’économiste de formation, classé à l’extrême droite, a promis de redresser l’Argentine, notamment en «tronçonnant» l'État, en privatisant les services publics et en dérégulant l'économie. D’ailleurs, tout au long de sa campane, en meeting ou dans la rue, le député était apparu avec une tronçonneuse à la main.
Cette tronçonneuse, c’est le symbole de sa volonté de couper dans les dépenses publiques, rappelle le HuffPost. Une scène avait d’ailleurs particulièrement marqué lorsqu’il retirait d’un tableau les ministères qu’il voulait supprimer : celui de l’Environnement et du Développement durable, celui des Femmes, du Genre et de la Diversité ou encore les Travaux publics. En dérégulant le marché, il souhaiterait également privatiser à tout va. L’objectif affiché de son «traitement de choc» est de baisser de 15 % les dépenses publiques pour parvenir à une certaine discipline budgétaire.
Alors que 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, Javier Milei veut mettre fin à «cette aberration appelée justice sociale, synonyme de déficit budgétaire». Le pays doit en effet s’astreindre à rembourser au FMI un prêt de 44 milliards de dollars. Pour parvenir à ses fins, il prône la fin des subventions chroniques (dans les transports, (...)
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