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Après la baisse du baril, l'Opep devrait prolonger le statu quo

VIENNE (Reuters) - L'Opep devrait maintenir sa production à son niveau actuel pendant plusieurs mois encore, la thérapie de choc qui lui a permis de faire chuter le prix du baril ayant relancé la demande pour son brut et affaibli ses concurrents.

Le cours de l'or noir semble pour l'instant s'être stabilisé, autour de 65 dollars le baril pour le Brent, soit une vingtaine de dollars au-dessus du plus bas touché en janvier. Il avait culminé à plus de 115 dollars en juin de l'an dernier avant d'entamer une longue phase de baisse.

Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs n'ont donc plus guère de raisons de modifier leur plafond global de production, fixé à 30 millions de barils par jour (bpj).

"Il y un consensus parmi les pays du Golfe membres de l'Opep, et les autres, pour laisser le plafond inchangé", a déclaré à Reuters mardi soir un délégué de l'un des Etats membres, après une réunion informelle des quatre principaux producteurs du Golfe.

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Les ministres du Pétrole de l'Opep se réunissent vendredi dans la capitale autrichienne après deux jours d'un colloque auquel participent les dirigeants de certaines des principales compagnies pétrolières du monde, comme BP et Exxon, qui ont souffert ces derniers mois de la chute du baril.

"Personne ne veut faire de vagues. La réunion devrait être calme", a dit la source.

Le secrétaire général du cartel Abdullah al Badri, prié mercredi de dire si la réunion pouvait se prolonger à répondu: "Je ne crois pas. Tout est très clair."

La réunion précédente, en novembre, avait été nettement plus animée, le Venezuela et d'autres pays ayant tenté en vain de convaincre l'Arabie saoudite et ses alliés de réduire la production.

LES PERSPECTIVES RESTENT FAVORABLES

Au contraire, Ryad a obtenu le maintien du plafond de production en expliquant qu'il n'était pas question de diminuer les extractions sans coordination avec de grands producteurs extérieurs à l'Opep, dont la Russie.

La source du Golfe a expliqué mardi que les perspectives du marché pétrolier restaient favorables, notamment pour le second semestre de cette année, même si certains analystes jugent l'offre excédentaire.

"En termes de perspectives énergétiques à long terme, l'avenir semble très favorable", a dit quant à lui le ministre saoudien du Pétrole Ali al Naïmi. "Nous répondons pour l'instant à la demande mondiale et je ne m'attends pas à ce que cela évolue."

Si l'issue de la réunion de vendredi ne fait donc guère de doute, certains débats restent ouverts. L'Iran souhaite ainsi préparer son retour progressif sur le marché pétrolier, dont il est en partie écarté depuis plusieurs années par les sanctions internationales liées à son programme nucléaire. Ses exportations sont pour l'instant limitées à un million de bpj.

Toutefois, même si Téhéran conclut d'ici le 30 juin un accord avec les pays du groupe "P5+1", la plupart des analystes s'attendent à ce qu'il faille des mois, voire un an ou plus avant que l'offre pétrolière iranienne augmente sensiblement. Le sujet n'est donc pas urgent.

"En raison de l'incertitude croissance sur un accord (sur le nucléaire iranien), nous pensons que l'Opep devrait adopter une attitude attentiste face à la perspective d'une augmentation de l'offre de pétrole", écrivent les analystes de Barclays.

Certains observateurs, dont les analystes de Morgan Stanley, disent néanmoins ne pas exclure que l'Opep prenne le marché par surprise en relevant son plafond. Mais certains des 12 pays membres du cartel ont exclu cette hypothèse.

(Rania El Gamal et Jonathan Leff, avec Alex Lawler, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)