Après le PCF et LFI, EELV dit non à un rendez-vous avec Borne sur l'après-retraites

Emmanuel DUNAND / AFP

Les écologistes déclinent la proposition de rendez-vous avec Elisabeth Borne pour évoquer l'après-réforme des retraites, jugeant qu'il faut "apaiser" le pays par le retrait ou a minima la suspension du projet, ont-ils indiqué. Ils rejoignent ainsi LFI et le PCF.

Les écologistes déclinent la proposition de rendez-vous avec Elisabeth Borne pour évoquer l'après-réforme des retraites, jugeant qu'il faut "apaiser" le pays par le retrait ou a minima la suspension du projet, ont-ils indiqué samedi à l'AFP, rejoignant le boycott de LFI et du PCF. La cheffe du parti EELV Marine Tondelier ainsi que les patrons des groupes écolos à l'Assemblée et au Sénat, Cyrielle Chatelain et Guillaume Gontard, refusent de "participer à l'exercice de communication" de la Première ministre, chargée par Emmanuel Macron de bâtir un programme de gouvernement et un programme législatif.

Elisabeth Borne a convié à partir de la semaine prochaine les groupes parlementaires et partis dans le but "d'apaiser le pays" et "dialoguer avec tous les acteurs sur la méthode". Mais vouloir ainsi "tourner la page" semble "hors sol et déconnecté de l'état de nerfs" des Français, estime Marine Tondelier, selon qui "le pays n'y est pas prêt et nous non plus".

Seuls les socialistes n'ont pas encore fait connaître leur position

"Il faut faire les choses dans le bon ordre", considère aussi Guillaume Gontard, rappelant la rencontre fixée mercredi entre l'intersyndicale et la cheffe du gouvernement, puis la décision le 14 avril du Conseil constitutionnel sur la réforme et la demande de référendum d'initiative partagée (RIP). Cyrielle Chatelain rappelle les "concertations" déjà menées par Elisabeth Borne depuis l'été dernier: il s'est agi à chaque fois de "mettre en scène le dialogue sans jamais écouter et bouger". "La nouvelle méthode doit s'incarner" dans les faits.

Au sein de l'alliance de gauche Nupes, seuls les socialistes n'ont pas encore fait connaître leur position sur ce nouveau cycle de rendez-vous à Matignon. Les parlementaires communistes sont par ailleurs à l'initiative d'un "cortège républicain" mardi matin, de l'Assemblée à l'Elysée, pour demander au président le retrait de la réforme. Les écologistes ne devraient pas s'y joindre, ne voulant pas "s'en remettre à [...]

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