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Après la nomination de Barnier à Matignon, « il faut reconstruire le macronisme à gauche » pour Dominique Villemot

AFP / BERTRAND LANGLOIS

INTERVIEW - Dominique Villemot, président du think tank Démocratie Vivante, qui rassemble les « macronistes de gauche », acte la fin du macronisme tel qu’il a existé depuis 2017, avec la nomination à Matignon de Michel Barnier, clairement positionné à droite. Pour 2027, il appelle les forces du centre gauche à se rassembler derrière trois candidats potentiels : Gabriel Attal, Élisabeth Borne et Bernard Cazeneuve.

Les macronistes de gauche sont orphelins. Avec la nomination de Michel Barnier à Matignon, le « en même temps » inventé par le président fait un nouveau virage spectaculaire à droite. Longtemps proche de François Hollande, l’avocat Dominique Villemot anime cette mouvance des « macronistes de gauche », à la tête du think tank Démocratie Vivante. Et il a longtemps espéré une grande coalition emmenée par Bernard Cazeneuve, l’ex-Premier ministre de François Hollande.

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L’arrivée d’un Premier ministre clairement à droite est une douche froide. Pour celui qui a théorisé le mouvement créé par le président dans son livre Qu’est-ce que le macronisme ? (L’Harmattan), une page se tourne. Il préconise aujourd’hui de reconstruire ce mouvement en rassemblant toutes les forces du centre-gauche. Entretien.

Challenges - Avec la nomination de Michel Barnier à Matignon, est-ce la fin du macronisme ?

Dominique Villemot - Une page se tourne. Le macronisme, c’était le « en même temps », protéger et libérer. Michel Barnier n’a jamais été macroniste. C’est un homme de droite. Ce ne sera pas une véritable cohabitation mais une coexistence, avec des visions différentes. D’ailleurs, Renaissance, le parti présidentiel, a pris ses distances avec le nouveau Premier ministre. Mais le plus embêtant, c’est que le gouvernement de Michel Barnier ne survivra que si le Rassemblement national le veut bien. Avec une telle configuration, on est loin du macronisme.

Quelle est la responsabilité d’Emmanuel Macron ?

Sa dissolution de l’Assemblée a surtout fait du tort aux macronistes et à lui-même. Il avait encore trois ans pour présider et réformer. Il ne les a plus. Surtout, Emmanuel Macron a été élu deux fois contre Marine Le Pen. Aujourd’hui, c’est elle qui a les clés et peut faire tomber son Premier ministre. C’est un échec.

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