Après le loupé des JO 2024, à quand le vol des taxis volants à Paris ?

Quatre jours avant la fin des Jeux olympiques, Volocopter est forcé de reconnaître l’échec. Ses taxis volants ne pourront finalement pas réaliser de vols tests dans le ciel parisien à l’occasion des JO 2024. La nouvelle a été annoncée par la start-up allemande et son partenaire français, le groupe ADP, ce jeudi 8 août, après des mois de démarches administratives et de polémiques sur ces «aéronefs électriques à décollage et atterrissage verticaux» (eVTOL), que les plus sceptiques considèrent comme des «gadgets de riches».

Initialement, ADP et Volocopter avaient l’ambition d’embarquer des passagers commerciaux sur plusieurs couloirs aériens en Ile-de-France lors des jeux. Des taxis volants devaient même décoller d’une barge spécialement installée sur la Seine, près du pont d’Austerlitz. Faute de certification commerciale, les entreprises avaient annoncé en mai que les appareils ne pourraient en fait pas embarquer de clients. Et désormais, elles doivent aussi retarder les vols expérimentaux du VoloCity, se privant ainsi de la vitrine rêvée des JO 2024.

Que s’est-il passé ? Les acteurs du projet ont évoqué des difficultés sur les moteurs électriques de l’appareil, fabriqués par un sous-traitant américain. «Le moteur avait des petites vibrations qui justifiaient que l’EASA (le gendarme aérien européen, ndlr) demande au constructeur américain de faire des modifications», a expliqué Augustin de Romanet, PDG d’ADP, au micro de franceinfo. Le VoloCity est effectivement équipé de 18 hélices (...)

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