Après le "Versailles de l'Essonne", Kretinsky s'offre un palais à Prague à 20 millions d'euros

JOEL SAGET / AFP

Après avoir fait l'acquisition du "Versailles de l'Essonne" en 2022, le milliardaire tchèque francophile Daniel Kretinksy va faire l'acquisition d'un palais à Prague, selon les informations du média spécialisé la Lettre de l'Expansion.

Certains le voient comme un investisseur de génie ; d'autres comme un milliardaire farfelu, dépensant son argent sans compter. Daniel Kretinsky, le milliardaire tchèque francophile, fait encore parler de lui. Après être monté au capital du groupe Fnac-Darty pour en devenir le premier investisseur, après avoir repris 100% du capital d'Editis pour environ 550 millions d'euros, après avoir tenté de reprendre Atos... L'homme d'affaires va faire l'acquisition d'un palais à Prague, selon les informations de La lettre de l'Expansion.

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Actuellement à la tête d'un empire de près de 10 milliards de dollars, qui lui permet de frôler le top 200 des plus grandes fortunes mondiales du magazine Forbes, Kretinsky n'en est pas à son coup d'essai dans l'immobilier. En 2022, il avait fait l'acquisition du château du Marais, surnommé le "Versailles de l'Essonne", un château dans la petite commune du Val-Saint-Germain, pour plus de 40 millions d'euros. Objectif : en faire un hôtel de luxe, avec, notamment, des activités équestres. Il aurait aussi récemment fait l'acquisition d'un hôtel particulier, rue de l'Elysée.

Un palais bradé à 20 millions d'euros

Cette fois, c'est donc vers son pays natal que se tourne celui qui a fait fortune dans les énergies fossiles. Selon La lettre de l'Expansion, le château de Bellevue, construit à la fin du XIXème siècle dans un style Renaissance, se vendrait à un prix cassé : environ 20 millions d'euros, moitié moins que son château dans l'Essonne. L'homme d'affaires propriétaire de Marianne ou Elle en France rachèterait le bâtiment au groupe Arca Capital, en pleine banqueroute. L'acquisition se ferait via son groupe EPH, en collaboration avec son allié de toujours, l'homme d'affaires slovaque Patrik Tkáč. Le palais, avec vue sur le pont Charles et le château de Prague, pourrait même devenir le siège de l'ensemble des activités de Kretinsky.

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