Anticor : l'annulation de l'agrément de l'association anticorruption a été confirmée en appel
La cour administrative d’appel de Paris a confirmé jeudi l’annulation de l'agrément permettant à l’association Anticor d'intervenir dans des dossiers de lutte contre la corruption. La cour a confirmé le jugement du tribunal administratif de Paris qui, en juin, avait annulé un arrêté signé en avril 2021 par le Premier ministre d'alors, Jean Castex, renouvelant pour trois ans l'agrément accordé à Anticor. «C'est vraiment n'importe quoi, c'est une situation complètement ubuesque», a réagi auprès de l'AFP la présidente de l'association, Elise Van Beneden. «Cette décision confirme une nouvelle fois que l’association Anticor est victime de la rédaction erronée de l’arrêté signé par Jean Castex en 2021», a déploré l'ONG dans un message publié sur le site X (ex-Twitter). Et ce, «alors que les services de la Première ministre Elisabeth Borne confirmaient qu’Anticor remplissait bien les conditions d’octroi de l’agrément», a écrit l'ONG. Anticor, dont l'agrément avait été dénoncé par des dissidents mêmes de l'association, n'exclut pas un ultime recours devant le Conseil d'Etat.
L'agrément permet depuis 2015 à l'association d’agir en justice dans les affaires de corruption et d’atteinte à la probité présumées, notamment en cas d’inaction du parquet. Créée en 2002, Anticor est impliquée dans plus de 160 procédures dont l'attribution du Mondial de football au Qatar, l'enquête pour prise illégale d'intérêts visant le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler ou celle contre (...)
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