Anne Hidalgo défavorable à un confinement de la capitale le week-end
À l’issue d’une journée de consultations ce 1er mars, la mairie de Paris a proposé d’instaurer des mesures relativement peu contraignantes pour contrôler l’épidémie de Covid-19, contrastant avec l’hypothèse d’un confinement de trois semaines évoqué quelques jours plus tôt par son premier adjoint.
Paris craignait un nouveau confinement… et pourrait s’en tirer avec des fenêtres ouvertes en classe. Pourtant les chiffres de l’épidémie sont particulièrement inquiétants en Île-de-France, dont les départements ont été placés sous " surveillance renforcée " jeudi 25 février. À la suite des annonces de Jean Castex, le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire avait même évoqué, quelques heures plus tard, l’hypothèse d’un confinement de trois semaines.Toute la journée de lundi, ce 1er mars, des réunions se sont donc succédé pour faire le point sur les mesures à mettre en place. Chacune de leur côté, Anne Hidalgo, maire de Paris, et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, ont rencontré les autorités sanitaires et préfectorales. La première s’est également entretenue dans la matinée avec les maires des arrondissements de la capitale. Aucune restriction n’a pour l’instant été décidée, et la mairie de Paris a simplement proposé quelques mesures relativement faibles, comme des cours en extérieur. Marianne fait le point.Davantage de vaccins et l’ouverture des lieux publicsLa maire de Paris a déclaré lundi son opposition à un confinement de la capitale...
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