Les animaux de compagnie ont leur croque-mort
Des pompes funèbres d’un genre nouveau sont en train de dérouler une feuille de route ambitieuse en France et à l’international. Le Covid n’a pas grand-chose à voir avec son développement. Le groupe Veternity s’adresse aux personnes qui viennent de perdre leur animal de compagnie. Plusieurs agglomérations de taille moyenne ont vu récemment ouvrir une agence de l’enseigne Esthima. Le client ou la famille en deuil va y trouver toute une palette de prestations et plusieurs options d’incinération pour les dépouilles. Elles seront envoyées dans l’un des crématoriums spécialisés dans les animaux gérés par Veternity, qui sont eux aussi en train de mailler la France.
Entre son réseau de boutiques et ses nouveaux centres d’incinération, le groupe créé en 1995 par des vétérinaires, dont 2.200 sont actionnaires, vise un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros d’ici à 2026. Rien qu’en France, le nombre d’animaux de compagnie qui décèdent chaque année s’élève à plus de 1,5 million. Près de 800.000 sont traités par un vétérinaire. C’est lui qui peut proposer au propriétaire de faire appel à Veternity.
Sa gamme de prestations commence par la crémation dite "plurielle", qui permet de récupérer des cendres correspondant pour partie seulement à celles de son animal de compagnie. Une autre offre, plus exclusive, propose la crémation individuelle. Enfin, un service funéraire avec préparation de la dépouille est aussi au catalogue.
Une petite cérémonie en guise de derniers adieux
Avec ses agenc...