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Un an après l'explosion de Beyrouth, les questions de santé au Liban toujours à la merci de la crise économique et politique

Un an après la catastrophique explosion du 4 août 2020, les hôpitaux de Beyrouth ont été rebâtis. Mais la situation sanitaire demeure extrêmement fragilisée par une crise économique, sociale et politique qui existait bien avant le drame. Les explications du Dr Pierre Anhoury, directeur des relations internationales de l'Institut Curie.

C'était il y a un an, jour pour jour. Le mardi 4 août 2020, à environ 18h, . Le souffle de la catastrophe était ressenti jusqu'à l'île de Chypre, à 200 km du Liban. Trois cents personnes ont perdu la vie dans ce drame - 200 tuées au moment même, et une centaine d'autres dans les mois suivant : hospitalisées, elles n'ont pas survécu à leurs blessures. L'aide à la population a été d'autant plus difficile que de nombreuses infrastructures médicales ont été soufflées par la double explosion. C'est d'ailleurs pour améliorer la situation sanitaire du pays que l'Institut Curie (Paris), centre d'excellence de la lutte contre le cancer, a déployé un plan de soutien aux professionnels de santé du Liban, piloté par le Dr Pierre Anhoury. Le directeur des relations internationales de l'Institut Curie répond aux questions de Sciences et Avenir.

"L'accès aux médicaments et au matériel médical fait cruellement défaut"

Sciences et Avenir : la catastrophe du 4 août a détruit plusieurs hôpitaux de Beyrouth. Les images de bâtiments éventrés, aux vitres soufflées par l'explosion sont-elles toujours d'actualité en ce mois d'août 2021 ?

Dr Pierre Anhoury : Non. Les hôpitaux ont été rebâtis. La réparation des bâtiments a été spectaculaire. Néanmoins certains services d'établissements tout proches du port - je pense à l’hôpital Geitaoui ou l’hôpital Saint-Georges - qui ont dû déménager après la catastrophe n’ont pas encore pu réintégrer leurs locaux. C'est le cas par exemple du service de cancérologie pédiatrique de Saint-Georges, pour lequel l'Institut Curie a offert son parrainage, dont l'inauguration n'aura pas lieu avant mars ou avril 2022.

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Alors certes, les murs sont redressés, mais cela ne doit pas cacher l'énorme manque quant à l'accès aux médicaments et au matériel médical. Il n’est pas dû à l’explosion du 4 août ! Mais à la crise économique majeure qui ravage le pays : la livre libanaise ne vaut plus rien. Aujourd’hui pour un euro on vous donne 20.000 livres libanaises ; il y a enc[...]

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