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Un an après l'explosion de Beyrouth, pourquoi le Liban s'enfonce dans une crise économique et politique

Douze mois après la terrible explosion du port de Beyrouth, le 4 août 2020, qui a tué plus de 200 personnes, en a blessé des milliers et a laissé environ 300.000 habitants sans abri, la descente dramatique du Liban dans la crise économique et politique s'aggrave. L'effondrement économique du pays est si grave que la Banque mondiale le classe parmi les trois plus graves jamais observés depuis le milieu du XIXe siècle. Les chiffres reflètent l'ampleur de la catastrophe humanitaire.

Lire aussi - TRIBUNE. "L'explosion du port de Beyrouth, symbole d'un échec collectif de la classe politique libanaise"

Plus de 900.000 Libanais ne sont pas en mesure de se procurer suffisamment de nourriture et de bénéficier des services de base car les prix ont augmenté de 580% depuis octobre 2020. La moitié de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté. Le taux de chômage officiel a augmenté de 35%. Et comme si la situation n'était pas assez grave, les dirigeants politiques de l'État n'ont toujours pas réussi à former un gouvernement de coalition.

Les causes immédiates de cette situation dramatique sont la crise bancaire de 2019, aggravée par la pandémie de Covid. La crise de liquidité qui a consumé le secteur bancaire a entraîné une dévaluation de la livre libanaise de 90% et une baisse du PIB de 9,2% en 2020. Cependant, pour bien comprendre la nature de la crise, il est important de prendre en compte le mélange mortel de sectarisme politique et de néolibéralisme qui affecte le Liban.

Un...


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