Publicité
Marchés français ouverture 6 h 36 min
  • Dow Jones

    35 950,89
    +520,47 (+1,47 %)
     
  • Nasdaq

    14 226,22
    -32,27 (-0,23 %)
     
  • Nikkei 225

    33 436,70
    -50,19 (-0,15 %)
     
  • EUR/USD

    1,0911
    +0,0018 (+0,16 %)
     
  • HANG SENG

    17 042,88
    0,00 (0,00 %)
     
  • Bitcoin EUR

    34 631,84
    -13,29 (-0,04 %)
     
  • CMC Crypto 200

    783,32
    -0,33 (-0,04 %)
     
  • S&P 500

    4 567,80
    +17,22 (+0,38 %)
     

Amy Pope, l’Américaine qui veut prendre la tête de l’Organisation internationale pour les migrations

FABRICE COFFRINI/AFP

L’appui est « ferme », selon ses mots, et les qualificatifs laudateurs. « Amy Pope est une dirigeante novatrice et stratégique, aux qualifications irréprochables », s’est enflammé mardi le président américain dans un communiqué destiné à soutenir sa compatriote, directrice générale adjointe de l’Organisation internationale pour les migrations, pour le poste de directrice générale, avant le vote prévu demain à Genève (Suisse).

3 milliards de dollars de budget

Joe Biden souhaite que sa favorite succède au ­Portugais António Vitorino, qui brigue un deuxième mandat à la tête de cette agence de l’ONU. L’enjeu n’est pas des moindres : l’institution, fondée en 1951 pour venir en aide aux migrants avec un budget annuel de 3 milliards de dollars, compte 175 États membres. Les Européens et les États-Unis en sont les principaux contributeurs. D’où l’appui apporté « à l’unanimité » par les Vingt-Sept à l’ancien vice-Premier ministre du ­Portugal, selon les déclarations vendredi de Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’UE.

En 2018, c’est lui qui avait raflé la mise face à un ­Américain, devenant le ­deuxième Européen à obtenir le poste. En choisissant de lui opposer Amy Pope, docteure en droit, ancienne conseillère à la Maison-Blanche chargée du dossier migratoire, Joe Biden a opté également pour la promotion d’une femme. Si elle l’emporte, elle sera la première à diriger cette organisation, en première ligne des défis ­globaux.


Lire la suite sur LeJDD