Amazon : si vous retournez trop de produits, vous risquez d'être banni
Le Wall Street Journal rapporte plusieurs cas de clients, habitués à retourner leurs produits, qui n’ont plus accès à leur compte chez le géant du commerce en ligne.
Amazon n’aime pas les retours de produits quand ils sont trop nombreux. Le géant du commerce en ligne a banni plusieurs clients adeptes des retours de produits en masse, révèle le Wall Street Journal, qui cite plusieurs cas concrets.
Sur les réseaux sociaux, des témoignages de clients mécontents se multiplient, et appellent même au boycott du géant du e-commerce. Ainsi, sur Twitter, cette cliente raconte avoir reçu un email du service client d’Amazon lui demandant de s’expliquer sur son taux de retour de produits important. Selon elle, elle a renvoyé à Amazon 7 produits sur 50 achats, soit 14% de retours.
@amazon – wow, great customer service, so personal and caring! Do u even read my return reasons (like 6 purchases in the last year…and that’s too many?) and a replacement for something I NEVER rec’d. #BadCustomerExperience #onlineshopping #Horrible #ShopLocal #BoycottAmazon pic.twitter.com/2DY1qHmFka
— Claire Bochner (@cmbochner) April 17, 2018
Le Figaro rappelle qu’un autre cas de bannissement de client, en 2016, a déjà eu lieu : il avait renvoyé 37 de ses 343 achats, soit 11% de retour. Si dans les conditions générales d’Amazon, aucun taux n’est précisé, le géant du commerce en ligne rappelle qu’il bannit les clients comme il le souhaite.
Un enjeu financier
“Il y a de rares occasions où un client abuse de notre service pendant une longue période. Nous ne prenons jamais ces décisions à la légère, mais avec plus de 300 millions de clients à travers le monde, nous prenons des mesures pour protéger l’expérience de tous nos clients”, détaille un porte-parole d’Amazon.
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Derrière cette politique de bannissement des clients Amazon, il y a un intérêt économique. En effet, selon Le Monde , l’activité de livraison coûte 7,2 milliards de dollars nets à la firme, un chiffre en hausse de 43% depuis 2015. En bannissant les utilisateurs coûteux, la firme espère responsabiliser ses clients et faire des économies.