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Allergies : que se passe-t-il dans le cerveau quand on éternue ? La voie neurale des éternuements a été identifiée !

Une étude vient d’élucider la voie neurale empruntée par les éternuements, ouvrant la porte à des possibles traitements des allergies sévères.

Atchoum ! Pollen, chiens, chats… c’est la saison des allergies, et comme des millions d’autres personnes dans le monde, j’enchaîne les éternuements sans pouvoir m’arrêter. Mais que diable se passe-t-il dans le corps pour nous transformer ainsi dans des machines à éternuer ? Ce secret millénaire vient d’être dévoilé par des chercheurs de l’université Washington à St. Louis (États-Unis). Dans un article publié le , ils ont mis en évidence l’enchaînement de neurones qui s’activent à chaque fois qu’on éternue. Et plus important encore, ils ont montré qu’il serait possible de diminuer ce réflexe pour ainsi traiter les allergies sévères et même pour stopper la progression des maladies infectieuses respiratoires comme le Covid-19 !

Une réponse nécessaire, mais à petites doses

L’éternuement est un réflexe bénéfique pour notre santé, car il permet de repousser des pathogènes et des substances irritantes qui tenteraient de rentrer dans notre corps par les voies respiratoires. Mais hors de contrôle, comme dans le cas des allergies au pollen ou des maladies infectieuses, ils deviennent vite énervants, voire dangereux chez des personnes à haut risque d’anévrisme ou d’hémorragie sous-arachnoïdienne (saignement de la surface du cerveau). Et alors qu’on avait déjà identifié la région du cerveau liée à ces réflexes, on n’avait pas encore assez de connaissances pour tenter de les contrôler. "On savait déjà que le tronc cérébral (région qui régule la respiration entre autres fonctions, ndlr) était important pour les éternuements, car les personnes ayant une lésion dans cette région ne parviennent plus à éternuer. Mais maintenant, on sait exactement quels neurones sont impliqués, et curieusement, ce ne sont pas ceux associés à la respiration", résume Qin Liu, chercheuse spécialisée dans l’étude des allergies et auteure de l’étude.

En effet, le tronc cérébral est aussi un centre de passage des voies motrices et sensitives. Dans le cas précis des éternuements, les scientifiques y ont t[...]

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