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Algérie: des élections locales pour sceller le "changement" de l'après-Bouteflika

Des partisans du Rassemblement national démocratique (RND) algérien participent à un rassemblement le 23 novembre 2021 à Alger. - Ryad Kramdi / AFP
Des partisans du Rassemblement national démocratique (RND) algérien participent à un rassemblement le 23 novembre 2021 à Alger. - Ryad Kramdi / AFP

À l'issue d'une campagne morne, plus de 23 millions d'Algériens élisent ce samedi leurs élus locaux, un scrutin considéré comme crucial par le pouvoir pour tourner la page de la fin de règne mouvementée du défunt ex-président Abdelaziz Bouteflika.

Les trois semaines de campagne électorale ont été marquées un peu partout par la morosité. Dans la capitale, à l'exception de quelques affiches et rassemblements dans des salles fermées, les candidats ont été peu actifs.

Selon l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), 15.230 candidats sont en lice dans les 1541 communes. Ils seront également 18.910 postulants à se disputer les sièges départementaux dans 58 préfectures. Les femmes ne représentent que 15% de l'ensemble des candidatures, selon les statistiques de l'ANIE.

"Des résultats déshonorants"

"Veux-tu le changement?", "l'édification institutionnelle", "signe et appose ton empreinte": c'est le slogan officiel de ce double scrutin.

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Un slogan critiqué par le politologue et ancien professeur de sciences politiques, Mohamed Hennad, qui aurait préféré des thématiques basées "sur les valeurs de la citoyenneté".

Pour le politologue, le pouvoir s'entête "à imposer sa volonté en dépit des résultats déshonorants enregistrés lors des précédents scrutins".

Une abstention record

Il s'agit de la troisième élection organisée sous la présidence d'Abdelmadjid Tebboune, qui s'est engagé à réformer toutes les institutions héritées des 20 ans de règne d'Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission en avril 2019 sous la pression des manifestations du mouvement pro-démocratie Hirak et de l'armée.

Très affaibli à partir de 2013 par un AVC, il est décédé le 17 septembre 2021. Le 5 juillet, jour de la fête d'indépendance de l'Algérie, le président Tebboune, élu en décembre 2019 avec 58% des suffrages et un taux de participation d'à peine 40%, avait assuré inscrire son action dans le sillage d'un "Hirak béni authentique".

Dans une première étape, il a fait adopter des amendements constitutionnels lors d'un référendum le 1er novembre 2020, approuvé par seulement 23,7% électeurs. Deuxième étape: les législatives anticipées du 12 juin dernier, également marquées par une abstention historique avec 23% de taux de participation.

Article original publié sur BFMTV.com