Comment Albert de Monaco a fait table rase après les scandales sur le Rocher
L’opération «mains propres» a bien fonctionné. Albert II de Monaco, avait annoncé, il y a un an, vouloir faire cesser les scandales qui troublaient la tranquillité de la Principauté, depuis les révélations des « dossiers du Rocher ». Un an plus tard et bientôt vingt ans après son couronnement, le prince a ramené de l’ordre grâce au renouvellement de sa garde rapprochée, rapporte Le Parisien.
Albert a ainsi récemment écarté Sylvie Petit-Leclair, ancienne secrétaire d’État et directrice des services judiciaires, licenciée avant la fin de son mandat. Elle était jugée trop proche de Claude Palmero, le gestionnaire de la fortune du prince depuis plus de vingt ans, remercié lui aussi en juin 2023 car suspecté d’avoir trempé dans une vaste affaire de corruption immobilière. La magistrate a donc été remplacée par l’ex-procureur de Toulouse, Samuel Vuelta Simon, spécialiste de la criminalité organisée. Il a été suivi par Eric Ariella, nouveau directeur de la sûreté publique.
Depuis qu’Albert II est surveillé par le Conseil de l’Europe qui regrette les manquements de son administration dans la lutte contre le blanchiment d’argent occulte, tous ses principaux collaborateurs ont été remplacés. C’est le cas de l’avocat Thierry Lacoste, également son ami d’enfance, de Laurent Anselmi, le chef du cabinet, et de Didier Linotte, le président du Tribunal suprême de Monaco.
Claude Palmero n’a, lui, toujours pas digéré son remplacement et a attaqué le prince devant la cour de la Principauté. Son recours (...)
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