Publicité
La bourse est fermée
  • CAC 40

    8 022,41
    -0,85 (-0,01 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 918,09
    -18,48 (-0,37 %)
     
  • Dow Jones

    37 986,40
    +211,02 (+0,56 %)
     
  • EUR/USD

    1,0661
    +0,0015 (+0,14 %)
     
  • Gold future

    2 405,70
    +7,70 (+0,32 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 208,70
    +620,80 (+1,04 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 373,06
    +60,44 (+4,60 %)
     
  • Pétrole WTI

    83,31
    +0,58 (+0,70 %)
     
  • DAX

    17 737,36
    -100,04 (-0,56 %)
     
  • FTSE 100

    7 895,85
    +18,80 (+0,24 %)
     
  • Nasdaq

    15 282,01
    -319,49 (-2,05 %)
     
  • S&P 500

    4 967,23
    -43,89 (-0,88 %)
     
  • Nikkei 225

    37 068,35
    -1 011,35 (-2,66 %)
     
  • HANG SENG

    16 224,14
    -161,73 (-0,99 %)
     
  • GBP/USD

    1,2370
    -0,0068 (-0,55 %)
     

Airbus Group a passé 1,4 milliard de charges au 2e trimestre

PARIS (Reuters) - Airbus Group a passé au premier semestre 1,4 milliard d'euros de charges liées à son nouveau long-courrier A350 et surtout à l'avion de transport militaire A400M, pour lequel l'issue des négociations avec ses clients reste incertaine.

Le groupe européen d'aérospatiale et de défense précise mercredi dans un communiqué que la charge sur l'A400M atteint 1,026 milliard d'euros à la suite de problèmes liés à sa boîte de transmission et à des fissures sur son fuselage, contre 385 millions pour l'A350 à cause d'équipements de cabines livrés en retard.

Jefferies souligne que ces charges sont supérieures à ses attentes (un milliard d'euros pour l'A400M et 250 millions pour l'A350).

Les impacts potentiels de négociations avec les pays clients sur un nouveau calendrier de livraisons et ses implications pourraient être "significatives" sur les comptes, prévient le groupe.

PUBLICITÉ

Airbus Group, qui peine en outre à développer des systèmes de défense de l'A400M, a raté deux étapes cruciales pour les versions connues sous les noms de 1.0 et 1.5, entraînant des clauses qui pourraient permettre aux pays clients d'annuler le projet de 20 milliards d'euros.

En conséquence, Airbus Group juge "plus difficile" son objectif de flux de trésorerie disponible stable comparé à 2015 avant fusions et acquisitions.

Pour autant, l'action s'adjugeait 4,99% à 54,28 euros à Paris à 13h20, ramenant sa baisse à 12,5% depuis le début de l'année, les résultats du groupe étant supérieurs aux attentes au deuxième trimestre.

"Les résultats sont positifs mais le fait que les objectifs soient confirmés est neutre. Le fait que de nouvelles charges sur l'A400M et le H225 (Super Puma) soient annoncées maintient un risque sur l'action", souligne Kepler dans une note.

Airbus Group précise qu'il est difficile à ce stade de prévoir les conséquences financières de l'accident de l'hélicoptère H225 Super Puma en avril en Norvège.

Airbus pâtit en outre de retards de livraisons sur l'A320neo, version remotorisée de l'A320 destinée à concurrencer le futur 737 MAX de Boeing.

Airbus Group bénéficie toutefois d'une plus-value nette de 1,139 milliard d'euros liée à la finalisation de sa coentreprise de lanceurs spatiaux avec Safran, Airbus Safran Launchers.

Le groupe profite aussi d'une plus-value nette de 868 millions générée par la cession d'actions Dassault Aviation et une réévaluation des actions restantes au prix du marché.

Airbus, sa principale division, confirme prévoir la livraison de plus de 650 avions commerciaux et une augmentation du carnet de commandes. L'avionneur a engrangé 410 commandes nettes depuis le début de l'année.

(Cyril Altmeyer et Tim Hepher, édité par Dominique Rodriguez)