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Airbus maintient le cap pour la production d'A320neo et d'A350

par Tim Hepher

HAMBOURG (Reuters) - Airbus a confirmé lundi viser plus de 650 livraisons en 2016 malgré un début d'année difficile lié à des problèmes chez certains fournisseurs, poussant notamment l'avionneur européen à avancer des livraisons d'A320 classiques pour compenser les retards de la version remotorisée, l'A320neo.

Les livraisons de la filiale d'Airbus Group ont baissé de 7% au premier trimestre, des difficultés du motoriste américain Pratt & Whitney (groupe United Technology) ayant privé une vingtaine d'A320neo de moteurs.

Le numéro un européen de l'aérospatiale dit attendre pour l'été une version revue des nouveaux moteurs de Pratt & Whitney, ce qui devrait lui permettre de terminer la production d'avions en attente et d'accélérer ses livraisons au second semestre.

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Mais l'avionneur a reconnu pour la première fois qu'il livrerait moins d'A320neo que prévu cette année, anticipant des livraisons de la version actuelle de l'A320 pour combler les manques dans sa chaîne de production.

"Nous utilisons la flexibilité que nous avons sur les A320 actuels pour compenser certaines de nos difficultés sur les A320neo", a déclaré Tom Williams, directeur général adjoint d'Airbus, lors des "Innovation Days" d'Airbus à Hambourg.

UNE QUARANTAINE D'A350

Mais l'avionneur confirme son objectif de livrer plus de 50 A350 cette année contre 14 en 2015, la première année complète de production de son nouveau long-courrier.

Airbus vise toujours une cadence mensuelle de 10 A350 d'ici 2018 mais devra déjà produire à ce rythme dans certaines de ses usines de fuselage cette année en raison des délais du cycle de production.

Mais entre janvier et avril, Airbus n'a livré que six A350 à cause de problèmes de livraisons d'équipements de cabines.

Cathay Pacific a indiqué sur Twitter avoir reçu son premier A350 ce week-end à la suite de retards attribués, dit-on de sources industrielles, à la fourniture d'équipements de Zodiac Aerospace.

Le groupe français, qui peine à résorber des problèmes d'approvisionnement de sièges, n'a pas souhaité faire de commentaire.

Une quarantaine d'A350 se trouvent dans la ligne d'assemblage final de Toulouse à des stades d'avancement variables.

"Il y a une course contre la montre pour équiper les avions de cabines et terminer leur assemblage", a expliqué Klaus Richter, responsable des approvisionnements chez Airbus.

Tom Williams a fait état de retards de livraisons de sections d'A350 dans la ligne d'assemblage final au bon niveau de qualité, des difficultés toutefois sans commune mesure avec les problèmes de câblages qui avait freiné la production de l'A380 en 2006.

L'avenir du très gros porteur reste incertain en raison d'une baisse de la demande pour les grands quadrimoteurs, qui force Airbus à ralentir sa production.

Airbus réduit les coûts de l'A380 pour maintenir le programme à l'équilibre financier, notamment en redéployant certains frais généraux sur le développement du programme A320, a précisé Tom Williams.

Par exemple, la quatrième ligne d'assemblage de l'A320neo, qui doit être créée à Hambourg, utilisera un bâtiment qui avait servi à l'A380, a-t-il expliqué à des journalistes.

Il s'est refusé à chiffrer les économies ainsi réalisées, se bornant à les qualifier de "significatives".

(Cyril Altmeyer pour le service français, édité par Jean-Michel Bélot)