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Airbus Helicopters va demander des explications au Japon

Au Salon du Bourget, en région parisienne. Airbus Helicopters a fait savoir mardi qu'il demanderait des explications au ministère japonais de la Défense après avoir perdu en juillet un appel d'offres pour un contrat militaire pour lequel il concourait avec un partenaire nippon. /Photo prise le 17 juin 2015/REUTERS/Pascal Rossignol

PARIS (Reuters) - Airbus Helicopters a fait savoir mardi qu'il demanderait des explications au ministère japonais de la Défense après avoir perdu en juillet un appel d'offres pour un contrat militaire pour lequel il concourait avec un partenaire nippon.

Un porte-parole de la filiale d'Airbus Group n'a toutefois pas confirmé une information publiée lundi par le Financial Times selon laquelle le groupe préparait une action en justice.

Le ministère japonais de la Défense a annoncé le 17 juillet avoir attribué le contrat estimé à trois milliards de dollars (2,6 milliards d'euros environ) à Fuji Heavy Industries et à Bell Helicopters, filiale de Textron.

Ce contrat vise à bâtir une flotte d'hélicoptères de transport militaire destinés au marché intérieur et à l'exportation.

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Les deux offres écartées sont celles d'Airbus Helicopters allié au japonais Kawasaki Heavy Industries (KHI) et d'AgustaWestland, filiale de l'italien Finmeccanica, en partenariat avec Mitsui & Co.

"Airbus Helicopters confirme son extrême surprise à la suite de l'annonce faite par le ministère japonais de la Défense le 17 juillet (...)", explique le constructeur dans une réaction transmise à Reuters par email.

"Airbus Helicopters a pris les mesures nécessaires avec son partenaire KHI pour demander des clarifications."

Le projet, baptisé UH-X vise à remplacer pendant 20 ans à partir de 2021 la flotte vieillissante de 150 hélicoptères de transport de troupes Huey, dont la conception par Bell date d'avant la guerre du Viêtnam.

C'est ce point que conteste Airbus Helicopters, arguant que sa proposition permettrait de démarrer de zéro le développement d'un nouvel hélicoptère de quatre à cinq tonnes.

"Le Japon a choisi une plate-forme existante et ancienne qui aura plus de 60 ans lors de l'entrée en service de l'UH-X", souligne le groupe européen.

Le choix d'un partenariat entre un constructeur japonais et étranger intervient après des décennies de veto sur les exportations d'armes. En créant un marché au-delà de l'archipel pour l'UH-X et d'autres équipements militaires nippons, le Japon espère réduire les coûts unitaires des matériels destinés à ses forces d'autodéfense tout en évitant de réduire l'écart avec la Chine.

(Cyril Altmeyer, édité par Dominique Rodriguez)