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Airbnb, Booking… 3 précautions à prendre avant de mettre son logement en location saisonnière

Airbnb, Booking… 3 précautions à prendre avant de mettre son logement en location saisonnière (Crédit : Getty Images) (Getty Images)

Mettre son logement principal sur Airbnb, Booking ou encore Abritel peut constituer une belle occasion de réaliser des revenus supplémentaires. Attention à bien respecter certaines règles.

Vous possédez une maison près du Mont Saint-Michel ? Vous avez hérité d’un appartement en plein coeur de Paris ? Vous êtes propriétaire d’une villa avec piscine sur la Côte d’Azur ? Pour arrondir les fins de mois ou même parfois changer de niveau de vie, de plus en plus de propriétaires proposent leur résidence principale à la location saisonnière sur les plateformes spécialisées (Airbnb, Booking, Abritel…). Mais attention à prendre toutes les précautions d’usage avant de sauter le pas.

  • Ne pas dépasser la règle des 120 jours

C’est sûrement la règle la plus importante à respecter pour éviter tout problème. Dans les lieux les plus touristiques, la location répétée d'une résidence principale pour de courtes durées est limitée à 120 jours par année civile (au-delà, votre logement est considéré comme un meublé de tourisme). Il est aussi interdit de louer son logement en location saisonnière plus de 90 jours consécutifs par an à la même personne. En général, il n'est pas nécessaire d'effectuer des démarches en mairie pour mettre en location sa résidence principale sauf les habitants des villes suivantes : Paris, Annecy, Aix-en-Provence, Biarritz, Bordeaux, Cannes, Lyon, Nice, Strasbourg, Toulouse et Tours. À vous de vérifier que votre commune n’est pas concernée par cette mesure avant de mettre votre logement en location.

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Négliger ces démarches administratives peut coûter très cher. En cas de dépassement des 120 jours de location par an sans justification, vous vous exposez à une amende de 10 000 euros. En cas d’omission de déclaration dans les villes ayant mis en place un numéro de déclaration, vous devrez peut-être payer jusqu’à 5 000 euros.

  • Apprendre à connaître un minimum ses futurs hôtes

Retrouver son bien saccagé est sans aucun doute la plus grande crainte des propriétaires au moment de confier leurs clés à de parfaits inconnus. Pour éviter les mauvaises surprises, n’hésitez pas à échanger le plus possible - sans tomber dans l’excès - avec vos futurs locataires. En cas de mauvais feeling ou si vous avez un doute, libre à vous de refuser la réservation. Préférez recevoir uniquement les locataires avec de bons avis et, si possible, essayez de les accueillir en chair et en os.

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À l’heure des réseaux sociaux, vous pouvez aussi vérifier sur Facebook, Instagram ou Twitter le profil de vos hôtes. En cas de dégâts, adoptez les bons réflexes : avertissez immédiatement les services de police et contactez le voyageur via la plateforme pour convenir d’un accord. Enfin, adressez-lui également une lettre de mise en demeure dans lequel le locataire indélicat retrouvera votre dépôt de plainte avec les photos des dégradations.

  • Enlever télévisions, radios et lecteurs CD

Vous avez laissé la télévision dans le salon ou la radio dans la chambre pensant faire plaisir à vos locataires ? Mauvaise idée. L’été dernier, de nombreux propriétaires de maisons et appartements en location saisonnière ont eu la désagréable surprise de recevoir un courrier de la Sacem, la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, leur réclamant 223,97 euros de droits d’auteur. Dans Le Parisien, la Sacem explique que si "les exploitants de gîtes mettent une télévision, radio ou un lecteur CD à disposition de leurs clients afin de rendre leur séjour plus agréable", les œuvres diffusées doivent être rétribuées. Le quotidien francilien ajoute que les propriétaires récalcitrants risqueraient une amende pouvant grimper jusqu'à 300 000 euros.

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