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Aider un proche malade : il est maintenant possible de prendre un congé

Depuis le 1er janvier, la loi Travail permet aux salariés dont un proche est malade de prendre un congé, sans solde, pour lui venir en aide. Le décret qui instaure cette possibilité précise que l’objectif est de permettre une meilleure “articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale”. Mais il y a certaines conditions pour bénéficier de ce “congé proche aidant”.

Au moins un an d’ancienneté

Tout d’abord, le congé est d’une durée maximale de trois mois et il est renouvelable une fois. Dans toute sa carrière, le salarié ne peut pas bénéficier de plus d’un an de “congé proche aidant”.

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Pour être éligible à ce congé, le salarié doit avoir au minimum une année d’ancienneté dans l’entreprise. Si c’est le cas, il faut alors qu’il prévienne son employeur un mois avant le début du congé.

L’employeur ne peut pas refuser

Une exception peut toutefois avoir lieu si l’état de santé du proche se dégrade, sur attestation d’un médecin. Le congé peut alors être pris immédiatement. Lors du renouvellement, la demande doit être faite 15 jours avant la fin du congé.

Le salaire n’est pas versé

L’employeur ne peut pas le refuser. Des accord d’entreprise peuvent toutefois en modifier certains termes, comme la durée, ou les délais de prévenance. Le congé proche aidant peut également être adapté en se prenant sous forme fractionnée, ou permettre un travail à temps partie.

Mais attention, lors de la période de congé, le salaire n’est pas versé au salarié. Ce dernier est toutefois assuré de retrouver son poste à son retour. Une alternative est toutefois possible : se faire employer par la personne aidée, à condition qu’elle bénéficie de la prestation de compensation de handicap ou de l’allocation personnalisée d’autonomie.

Auparavant, ce congé ne pouvait être pris que pour les salariés justifiant un lien de parentalité avec la personne aidée. Désormais, une simple attestation sur l’honneur “de l’aide apportée à une personne âgée ou handicapée avec laquelle il réside ou entretient des liens étroits et stables”. Aucun lien de parenté n’est nécessaire.