Agression d'un photojournaliste de "L'Union" : "Nous resterons mobilisés pour faire notre métier"
Au lendemain de sa violente agression à Reims, le photojournaliste Christian Lantenois, 65 ans, est toujours entre la vie et la mort. Ce reporter du quotidien régional L'Union accompagnait une consœur, samedi après-midi, pour couvrir des rassemblements de jeunes dans le quartier prioritaire Croix-Rouge. Cette dernière l'a retrouvé vers 15h30 au sol, grièvement blessé à la tête. Le parquet de Reims a ouvert une enquête pour tentative de meurtre. Dimanche, l'Elysée a fait part de "son émotion et sa sympathie" envers la rédaction de L'Union, ainsi que de "son souhait de voir les auteurs de l'agression interpellés au plus vite".
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Dans son édition dominicale, L'Union consacre quatre pages à cette violente agression. Le quotidien ardennais s'emploie à rendre compte des événements, aux circonstances encore floues, et affirme son engagement envers l'information. "Rien ni personne n'entravera notre liberté d'informer", écrivent les deux rédactrices en chef, Carole Lardot et Géraldine Baehr-Pastor. Cette dernière s'exprime dans le JDD.
Comment se porte votre collègue?
Les nouvelles que nous avons ne sont pas rassurantes. L'état de santé de Christian est stable mais reste extrêmement préoccupant et son pronostic vital est toujours engagé.
Au lendemain des faits, en savez-vous plus sur les circonstances de son agression?
Sur les faits en tant que tels, nous n'avons pas d'éléments précis. Il semblerait que Christian ait...