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Affaire Sarah Halimi: son frère déplore une "situation d'une extrême injustice"

William Attal, le frère de Sarah Halimi, en duplex sur BFMTV le mardi 20 avril 2021. - BFMTV
William Attal, le frère de Sarah Halimi, en duplex sur BFMTV le mardi 20 avril 2021. - BFMTV

"Une décision immorale et injuste." Le frère de Sarah Halimi, cette retraitée juive tuée par Kobili Traoré en 2017, a réagi ce mardi sur le plateau de BFMTV à la décision de la Cour de cassation de rejeter le pourvoi des avocats de la famille sur l'irresponsabilité pénale du meurtrier de sa sœur.

"Elle a souffert le martyr"

"Ma sœur a reçu des coups d'une violence inouïe. On lui a cassé les os du visage, on l'a défigurée. On l'a jetée dans le vide à 15 mètres de hauteur. Elle a souffert le martyr. Il faut respecter sa douleur, les souffrances qu'elle a supporté", clame William Attal à l'antenne de BFMTV.

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Au moment des faits, Kobili Traoré était en pleine "bouffée délirante", liée à une forte consommation régulière de cannabis. Le 19 décembre 2019, la cour d'appel de Paris a donc conclu, sur la base de trois expertises médicales, que le jeune homme était "irresponsable pénalement" en raison d'un trouble psychique au moment des faits.

"Ce qui est terrible dans cette affaire, c'est qu'il n'était jamais malade avant et que maintenant il n'est pas du tout malade", soutient le frère de la victime, dénonçant des "bouffées délirantes opportunes".

Une hospitalisation d'office

En réalité, le meurtrier, hospitalisé d'office dans un établissement psychiatrique (un placement assorti d'une mesure de sûreté de 20 ans), a connu de nouvelles bouffées délirantes depuis, lors desquelles il prenait les autres patients et les soignants pour des "démons", selon nos confrères de France Inter.

"J'ai entendu qu'il était question d'une nouvelle loi qui pourrait s'appeler Sarah Halimi. Mais que faisons-nous de la douleur de ma sœur? Ce que je souhaite c'est la justice monsieur. Ce que je souhaite, c'est qu'un individu qui vit hors la loi pendant dix ans, qui prend tous les risques pour sa sécurité et celle des autres, c'est insupportable qu'il ne soit pas condamné, qu'il ne paie pas pour ses fautes. Ma sœur n'avait pas à payer pour ses fautes", poursuit le frère de la victime.

Réagissant à la volonté du président de la République de faire évoluer la loi sur l'irresponsabilité pénale, William Attal estime "qu'Emmanuel Macron, en homme d'État qu'il est, reconnaît l'injustice".

Et de répéter: "Cette décision de justice est particulièrement immorale et injuste. (...) Peut-être que la loi n'était pas tout à fait adaptée mais surtout la responsabilité et la faute de l'assassin sont incontestables."

Article original publié sur BFMTV.com