Affaire McKinsey : comment le gouvernement veut encadrer les cabinets de conseil
Après la polémique, le temps est venu de cadrer les cabinets de conseil. Quatre mois après une polémique sur le recours par l’Etat aux cabinets de conseil, le gouvernement va riposter en publiant vendredi de premières règles qui encadreront dès 2023 les prestations confiées au secteur privé par les ministères.
L’idée est de « donner un cadre largement défini dans ses principes et dans ses montants », par opposition au « flou » qui régnait jusqu’alors sur le recours par l’Etat à des prestataires privés, a expliqué cette semaine à l’AFP le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques Stanislas Guerini.
En guise de mesure phare de ce nouveau cadre de recours aux cabinets de conseil, qui couvrira la période 2023-2027, le gouvernement promet de plafonner chaque mission à 2 millions d’euros.
Les prestations dont le coût excède ce plafond devront faire l’objet d’un appel d’offres distinct, une procédure que le ministère espère assez contraignante pour convaincre les ministères de renoncer aux missions trop onéreuses.
La mesure est une réponse directe aux critiques des sénateurs Eliane Assassi (groupe CRCE à majorité communiste) et Arnaud Bazin (Les Républicains), qui ont qualifié le recours par l’Etat aux cabinets de phénomène « tentaculaire », lançant une polémique qui avait empoisonné la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.
Dans un rapport au vitriol publié mi-mars, les deux parlementaires avaient évalué la facture des prestations de conseil à 893,9 millions d’euros (...)
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