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Devant Macron, Biden reconnaît dans l'affaire des sous-marins une "maladresse"

POLITIQUE - Il fallait bien ça. Joe Biden a publiquement reconnu, ce vendredi 29 octobre, que les États-Unis avaient été “maladroits” avec la France dans le dossier “AUKUS”, nom donné à l’affaire des sous-marins australiens qui a déclenché une grave crise diplomatique entre les deux alliés historiques.

“Ce que nous avons fait était maladroit et n’a pas été fait avec beaucoup d’élégance”, a ainsi déclaré le président américain, avant de s’entretenir avec Emmanuel Macron dans la villa Bonaparte, l’ambassade française près le Saint Siège, à Rome. Il a notamment insisté sur la relation qui lie les deux pays, et loué la place de la France, “un partenaire d’une extrême valeur” auprès des États-Unis, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

“La France est un partenaire précieux”, a encore martelé Joe Biden, en serrant la main de son interlocuteur à plusieurs reprises, comme vous pouvez le voir ci-dessous, ajoutant, entre autres: “l’histoire change, le monde change, mais je souhaite rester à vos côtés.”

Macron veut passer à autre chose

De son côté, Emmanuel Macron, qui a pris la parole en premier, ne s’est pas éternisé sur cette brouille diplomatique qui avait vu Jean-Yves Le Drian, son ministre des Affaires étrangères, sortir de sa réserve habituelle, dénonçant la “trahison” des américains, de plateaux en tribunes. “C’est l’avenir qu’il faut regarder”, a-t-il notamment lancé.

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“Après nos deux échanges des mois de septembre et octobre dernier, c’est une rencontre importante”, a-t-il encore expliqué devant son homologue, après l’avoir attendu dans la villa Bonaparte pendant plus d’une heure. Et d’ajouter: “nous avons enclenché un travail de coopération renforcée entre les États-Unis et la France qui permet d’avoir des clarifications importantes notamment sur la souveraineté européenne ou la lutte contre le terrorisme au Sahel.”

Le président français s’est notamment félicité “des décisions très concrètes, opérationnelles” de Joe Biden, sur ce deuxième dossier, sans en dire davantage. Il s’est également attaché à préciser que les Américains n’étaient pas les seuls “parties prenantes” du contrat militaire dans le pacifique qui a fait capoter celui entre Paris et Canberra (pour 50 milliards d’euros).

Même chose pour le locataire de la Maison Blanche, lequel a expliqué qu’il pensait que “la France savait depuis longtemps que le contrat ne pourrait être tenu”. Un mea -minima- culpa, en somme.

À voir également sur Le HuffPost: Présidentielle 2022: Macron tance les candidats qui attaquent l’Europe

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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