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Affaire Grégory Villemin: la justice autorise de nouvelles expertises ADN

La cour d'appel de Dijon a ordonné de nouvelles expertises, notamment ADN, pour tenter d'élucider l'assassinat du petit garçon en 1984.

Faire parler l'ADN, dans une affaire où le poids du silence est trop fort. C'était l'objectif des parents de Grégory Villemin, retrouvé mort dans les eaux de la Vologne le 16 octobre 1984, qui avaient demandé à la justice de nouvelles expertises. Une demande qui a été entendue, alors que la cour d'appel de Dijon a ordonné ce mercredi que de nouvelles recherches soient menées, a appris BFMTV.com de sources concordantes.

Le 16 décembre dernier, les avocats de Jean-Marie et Christine Villemin ont plaidé devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon. Ils ont réclamé que des expertises soient menées sur neuf traces ADN prélevées sur des courriers anonymes envoyés par le corbeau, une seringue d'insuline qui aurait pu servir à endormir l'enfant et sur les vêtements de Grégory.

L'ADN en parentèle analysé

Le couple Villemin mise sur la technique de recherche d'ADN "en parentèle", c'est-à-dire une méthode permettant de lier un ADN à celui ou ceux d'autres membres de la même famille et qui eux seraient déjà répertoriés dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques. Cette technique a déjà permis de résoudre d'autres "cold cases", comme l'affaire Elodie Kulik, violée et tuée en 2002.

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"Nous espérons, Christine et moi, nos avocats, que nous pourrons enfin aboutir, dans un avenir pas trop éloigné, à une juste solution. Il le faut par respect pour la mémoire de Grégory."

C'était il y a quelques jours. Le père de Grégory Villemin, retrouvé mort dans les eaux de la Vologne le 16 octobre 1984, sortait de son silence pour s'exprimer dans le livre de son avocat Thierry Moser. Plus de 36 ans après les faits, cet espoir vient donc aujourd'hui de la science alors que cet assassinat reste toujours mystérieux.

"Il y a des gens qui savent des choses"

Les parents de Grégory Villemin ont également demandé à la justice que des prélèvements soient réalisés sur 37 personnes, des prélèvements qui n'ont jamais été faits depuis le début de l'enquête. Autre avancée de la science qui pourrait apporter un espoir: l'utilisation du portrait robot génétique qui permet, à partir d'un profil ADN, de déterminer la couleur des yeux ou des cheveux de son propriétaire.

En parallèle de ces investigations scientifiques, les proches de l'enquête ont toujours l'espoir que quelqu'un se décide à parler. "Je redis toute notre détermination pour faire tout ce qui sera possible, dans cette affaire, pour découvrir la vérité, a déclaré au quotidien régional L'Est Républicain le procureur général de Dijon, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, qui s'exprimait pour la première fois dans ce dossier. Il y a sans doute des gens qui savent des choses et qui les taisent."

Article original publié sur BFMTV.com

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