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Affaire Fiona : la mère de la fillette entame une grève de la faim

Incarcérée depuis un peu pus d’un an, la mère de la petite Fiona dont le corps n’a jamais été retrouvé a vu sa demande de remise en liberté à nouveau rejetée. En guise de protestation, elle a décidé d’entamer une grève de la faim.

Affaire Fiona : la mère de la fillette entame une grève de la faim

Cécile Bourgeon restera en prison dans l’attente de son procès, ainsi en ont décidé les juges qui ont examiné sa nouvelle demande de remise en liberté, mardi 3 mars. Choquée de ne pas avoir été entendu, la mère de la petite Fiona, portée disparue à Clermont-Ferrand depuis le 12 mai 2013 et dont on n’a jamais retrouvé le corps, a annoncé entamer une grève de la faim.

"Je deviens folle"

Lors de l’audience face aux juges, la jeune femme est intervenue par visioconférence depuis sa maison d’arrêt : "Si je me souvenais d’où était enterrée Fiona, pourquoi je l’aurais caché ? Je l’aurais dit et je serais sortie de prison ! Je souffre, je deviens folle. J’ai besoin de retrouver ma liberté (...). J’étais faible, et Makhlouf en a profité. Et voilà où j’en suis... ", aurait-elle déclaré selon le quotidien La Montagne.

Déjà plusieurs refus

Ce n'est pas la première fois que la demande de remise en liberté de Cécile Bourgeon est refusée. Les magistrats craignent notamment de voir des preuves détruites ou altérées alors que la dépouille de la fillette n'a toujours pas été retrouvée. Les juges insistent ont aussi insisté à plusieurs reprises sur "l'esprit manipulateur constant (de Cécile Bourgeon) destiné à masquer sa propre responsabilité" dans la disparition de Fiona.

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La disparition de Fiona

Le 12 mai 2013, la mère de Fiona déclarait sa disparition, affirmant que l'enfant qui jouait avec sa petite sœur dans un parc de Clermont-Ferrand s'était volatilisé, alors qu'elle-même, enceinte de six mois, s'était assoupie sur un banc. La France entière croit à un enlèvement. Et s'émeut pour cette jeune mère éplorée, qui "lance un appel au secours" pour qu'on retrouve sa fille, déclenchant un grand élan de solidarité.

Les terribles aveux

Mais le 24 septembre 2013, après quatre mois de mensonges, la mère et le beau-père de Fiona avouent le décès de la fillette, qui aurait été battue. Sans pouvoir dire où ils l'ont enterrée. Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf sont poursuivis pour "coups mortels aggravés" et écroués. Le couple dit l'avoir enterrée en lisière de forêt, près du lac d'Aydat (Puy-de-Dôme) mais le corps de la fillette reste pour le moment introuvable, malgré plusieurs séries de fouilles dans ce secteur.

Les causes de la mort de l'enfant toujours floues

La découverte du corps de Fiona est capitale pour la suite de l'enquête, car l'autopsie permettrait de déterminer les circonstances de sa mort, alors que les versions de la mère et de son concubin divergent. Cécile Bourgeon accuse son compagnon d'avoir frappé l'enfant tandis que Berkane Makhlouf évoque la thèse d'un accident domestique. Mais fin octobre, ce dernier changeait de défense. Et accusait à son tour Cécile Bourgeon d'avoir frappé Fiona dans les jours ayant précédé sa mort.

 

 

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