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Adhésion à l'Union européenne : l'amertume des Balkans occidentaux

Alors que l'Union européenne a accordé, ce jeudi soir, à l'Ukraine et à la Moldavie le statut de candidat à l'adhésion, les dirigeants des pays des Balkans Occidentaux étaient reçus plus tôt dans la journée à Bruxelles pour faire le point sur leur propre processus d'adhésion.

Le blocage de la Bulgarie

Un chemin particulièrement long et semé d'embûches. La Macédoine du Nord en sait quelque chose. Candidate depuis 17 ans, elle se heurte toujours au veto de son voisin la Bulgarie pour des raisons de contentieux historiques et culturels.

Sofia bloque également les négociations avec l'Albanie, dont la candidature est liée à celle de la Macédoine du Nord.

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Amer, le Premier ministre macédonien Dimitar Kovačevski dénonce la passivité des États membres : "C'est un problème grave et un coup dur pour l'Union européenne. Nous perdons un temps précieux. Je le dis : la Macédoine du Nord et la République d'Albanie ne peuvent restées bloquées parce qu'un seul pays ne parvient pas à nous ouvrir la voie européenne. Nous ne devons pas permettre que des questions bilatérales deviennent un problème multilatéral."

La Macédoine du Nord et la République d'Albanie ne peuvent restées bloqués parce qu'un seul pays ne parvient pas à nous ouvrir la voie européenne.

Une amertume partagée par le Premier ministre albanais Edi Rama qui estime que l' Union européenne perd l'opportunité de contribuer à la stabilité du sud-est de l'Europe : "En raison de l'agression russe de l'Ukraine, la Bulgarie reçoit une aide très généreuse de l’Otan pour déstabiliser un autre pays de l'alliance atlantique, la Macédoine du nord.

Un élargissement peu populaire

Outre l'Albanie, candidate à l'adhésion depuis 2014, le Monténégro, la Serbie, Bosnie-Herzégovine et le Kosovo attendent depuis de longues années dans l'antichambre de l'Union européenne, où la poursuite de l'élargissement est loin de faire l'unanimité.