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Actions et taux en baisse, les tensions demeurent

LES BOURSES EUROPÉENNES RECULENT À MI-SÉANCE

PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue en baisse et les Bourses européennes, Londres exceptée, reculent à mi-séance mardi, tout comme les rendements obligataires, face aux craintes sanitaires, économiques et géopolitiques en attendant les chiffres des ventes au détail aux Etats-Unis.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en baisse de 0,4% à 0,6% au lendemain des records en clôture inscrits pour la cinquième séance d'affilée par le Dow Jones et le S&P-500. À Paris, le CAC 40 perd 0,59% à 6.798,32 à 11h30 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,23% et à Londres, le FTSE gagne 0,1%, grâce à BHP.

L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 0,08%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,39% et le Stoxx 600 de 0,14%.

Aux Etats-Unis comme en Europe, la prise de risque devrait rester limitée avec les inquiétudes persistantes sur le variant Delta du coronavirus et son impact sur l'économie, ainsi que sur le risque géopolitique en Afghanistan après la prise de contrôle par les insurgés taliban.

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Les conséquences du chaos en Afghanistan pour le monde développé sont limitées jusqu'à présent, estiment les analystes de Deutsche Bank, ajoutant que le conflit risque de compliquer les efforts du président américain Joe Biden pour faire adopter ses projets économiques.

La forte baisse des indices boursiers chinois influence par ailleurs la tendance européenne après la présentation par Pékin d'un projet de réglementation visant à lutter contre la concurrence déloyale et à encadrer le traitement des données dans le secteur des hautes technologies.

A l'agenda macroéconomique, la publication des ventes au détail aux États-Unis en juillet à 12h30 GMT pourrait donner un nouvel aperçu de l'influence de la propagation du coronavirus sur la consommation américaine. Les économistes interrogés par Reuters tablent sur un recul de 0,2% après une progression de 0,6% en juin. LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Le géant de la distribution Walmart recule de 1,5% en avant-Bourse en dépit du relèvement de sa prévision annuelle de chiffre d'affaires à magasins comparables aux États-Unis et des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre.

Home Depot perd environ 5% après avoir publié un chiffre d'affaires trimestriel à magasins comparables aux États-Unis inférieur aux attentes.

VALEURS EN EUROPE

En Europe, le secteur bancaire accuse le plus important repli (-1,39%), conséquence de la baisse des rendements obligataires.

A Paris, BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale abandonnent entre 2,10% et 2,52%.

A l'inverse, le secteur des ressources de base (+0,76%) est dopé par l'envolée de BHP à Londres: le premier groupe minier mondial grimpe de 7,21% après avoir annoncé un bénéfice annuel au plus haut depuis près de dix ans et la vente de ses activités dans le pétrole et le gaz à Woodside Petroleum.

Just Eat Takeaway.com avance de 2,37% à Amsterdam après avoir publié une perte d'exploitation semestrielle moins lourde qu'attendu.

TAUX

Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans perd près de trois points de base à 1,225%, après un plus bas de près de deux semaines à 1,217%.

Le rendement du Bund allemand à dix ans baisse de deux points à -0,49% après un plus bas à -0,501% et son équivalent français recule à -0,14%.

CHANGES

Le dollar gagne 0,12% face à un panier de devises de référence et l'euro affiche un repli de 0,08%, à 1,1768 dollar.

Malgré la baisse du taux de chômage britannique à 4,7% d'avril à juin, au plus bas depuis juin-août 2020, la livre recule, au plus bas depuis trois semaines face au billet vert. Le yen et le franc suisse, favorisés ces deux dernières séances par leur statut de valeur refuge, sont pratiquement stables contre le dollar.

Le dollar néo-zélandais (-1,25%) est en passe d'accuser sa pire performance journalière depuis la mi-mai contre le dollar américain, le premier signalement d'un cas de COVID dans le pays en six mois ayant conduit le gouvernement à annoncer un reconfinement, ce qui pourrait compromettre le relèvement attendu des taux d'intérêt de la banque centrale.

PÉTROLE

Les cours du brut reculent après avoir été portés en début de séance par une information de Reuters citant quatre sources selon lesquelles l'Opep+ estime que les marchés pétroliers n'ont pas besoin de plus de brut que ce que l'organisation prévoit de produire dans les mois à venir, malgré la pression exercée par les États-Unis pour accroître l'offre.

Les inquiétudes persistantes sur la demande mondiale en carburant face au ralentissement notamment de l'économie chinoise ont vite repris le dessus.

Le baril de Brent abandonne 0,78% à 68,97 dollars et celui du brut léger américain perd 1,03% à 66,6 dollars.

(Laetitia Volga, édité par Marc Angrand)