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Les actions se replient, la baisse des rendements continue

LES BOURSES EUROPÉENNES TERMINENT EN BAISSE

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont fini en nette baisse jeudi, la chute des valeurs de l'énergie étant venue s'ajouter à l'impact du repli des cours du pétrole et de celui des rendements obligataires.

À Paris, le CAC 40 a perdu 0,99% (65,02 points) à 6.493,36 points. A Londres, le FTSE 100 a reculé de 1,12% et à Francfort, le Dax a abandonné 1,01%.

L'indice EuroStoxx 50 a cédé 1,05%, le FTSEurofirst 300 0,96% et le Stoxx 600 0,95%.

Au moment de la clôture en Europe, la baisse l'emportait aussi à Wall Street: si le Dow Jones était pratiquement à l'équilibre, le Standard & Poor's 500 se repliait de 0,21% et le Nasdaq Composite de 0,5%.

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Les valeurs technologiques américaines (-0,54%) souffraient de prises de bénéfice après quatre séances consécutives de hausse.

La prudence continue plus généralement de freiner la prise de risque face à la propagation ininterrompue du variant Delta d'une part, aux interrogations persistantes sur l'évolution de l'inflation et des politiques monétaires d'autre part.

Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, qui avait quelque peu rassuré les investisseurs mercredi en réaffirmant croire au caractère temporaire de l'inflation et en soulignant le besoin de maintenir un soutien à l'économie américaine, a repris le même discours ce jeudi au Sénat à Washington, avec moins d'impact sur les marchés.

LES INDICATEURS DU JOUR

En Chine, la croissance du produit intérieur brut (PIB) est revenue à 7,9% en rythme annuel au deuxième trimestre, un chiffre inférieur aux attentes, après 18,3% sur les trois premiers mois de l'année. Les chiffres du seul mois de juin sont toutefois un peu plus encourageants avec entre autres une hausse de 12,1% des ventes au détail.

Aux Etats-Unis, les inscriptions au chômage ont diminué la semaine dernière à 360.000, un chiffre conforme au consensus Reuters mais les indices régionaux d'activité "Empire State" et "Philly Fed" affichent des évolutions contradictoires, le premier augmentant plus que prévu tandis que le second recule. Quant à la production industrielle, elle accuse une baisse inattendue en juin, conséquence de la baisse d'activité dans l'automobile provoquée par la pénurie de semi-conducteurs.

VALEURS

En Europe, le secteur de l'énergie accuse en clôture une baisse de 2,78%, conséquence de la baisse des cours du pétrole et surtout de la chute des valeurs de l'éolien après un nouvel avertissement de Siemens Gamesa (-14,42%), qui a entraîné dans sa chute sa maison mère Siemens Energy (-11,09%) comme son concurrent Vestas (-6,41%).

Mais plusieurs autres secteurs cycliques ont eux aussi reculé comme la distribution (-2,80%), le transport et les loisirs (-1,63%) ou l'automobile (-1,34%).

En hausse, le spécialiste britannique de la cybersécurité Avast a bondi de 18,13%, de loin la meilleure performance du Stoxx 600, après l'annonce de discussions avancées en vue d'une fusion avec l'américain NortonLifeLock.

CHANGES

Le dollar regagne, face aux autres grandes devises, une partie du terrain perdu mercredi après les premières déclarations de Jerome Powell: l'indice qui mesure ses fluctuations face à un panier de référence progresse de 0,16% et l'euro revient vers 1,18 après un pic à 1,1850.

La livre sterling, de son côté, a été soutenue face au billet vert et à la monnaie unique par les déclarations de Michael Saunders, l'un des membres du Comité de politique monétaire de la Banque d'Angleterre, sur la possibilité d'un arrêt prématuré des achats d'obligations en raison de l'inflation.

TAUX

Les rendements de référence de la zone euro ont fini en baisse dans le sillage des américains, un mouvement lié principalement aux déclarations de Jerome Powell mercredi à la Chambre des représentants.

Celui du Bund allemand à dix ans a reculé de près de deux points de base à -0,331% et son équivalent français a fini la journée à 0,005% après être brièvement repassé en territoire négatif pour la première fois depuis le 27 avril.

Au moment de la clôture en Europe, le dix ans américain réduisait ses pertes mais cédait encore 2,5 points à 1,3307%, près de neuf points en dessous de son niveau de clôture de mardi.

PÉTROLE

Le marché pétrolier reste orienté à la baisse, les investisseurs tablant sur une augmentation de l'offre après les informations de Reuters sur un compromis entre l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis sur leur stratégie de production, un facteur auquel s'ajoute l'augmentation des stocks d'essence aux Etats-Unis.

Le Brent abandonne 0,43% à 74,44 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,41% à 72,83 dollars.

(version française Marc Angrand)