Quelque 80% des 50.000 criminels recrutés par Wagner seraient morts, blessés ou, pire, dans la nature
Il y a quelques jours à peine, le patron du Groupe Wagner, Evgueni Prigojine, pérorait sur les réseaux sociaux et s'affichait fièrement, entourés par quelques uns de ses mercenaires, au cœur de l'une des mines de sel de Soledar (oblast de Donetsk).
Un peu plus tard, on pouvait le voir –du moins toujours sur les réseaux– superviser en personne l'envoi aux autorités ukrainiennes des dépouilles de leurs soldats tombés dans la bataille.
Prigozhin in one of the Soledar mines. The largest salt production plant in Europe is located on the territory of the city. Now it belongs to Russia. pic.twitter.com/OrTvSll6B7
— ZOV TV (@ZOV_TV) January 25, 2023
Evgeny Prigozhin is in #Soledar, observing the transfer of bodies of killed Ukrainian soldiers back to Ukrainian-controlled territory. This war criminal has guts. pic.twitter.com/0o4rXzMKbL
— Julian Röpcke🇺🇦 (@JulianRoepcke) January 22, 2023
Le message se voulait clair: après des mois de reculs et de défaites, la Russie pouvait enfin revendiquer une victoire sur le terrain et ce n'était pas grâce à ses armées régulières, mais à ses supplétifs. Pourtant, ce n'est rien d'autre qu'une crise profonde que cachent ces images. Selon certains observateurs et analystes, le Groupe Wagner serait même sur le point de s'effondrer en Ukraine, ainsi que le rapporte The Daily Beast.
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Sur le plan politique, la position d'Evgueni Prigojine est des plus précaires. Alors qu'il prenait une place de plus en plus importante aux côtés de Vladimir Poutine depuis plusieurs mois, il semble que le président russe ait voulu mettre un frein à ses ambitions en remplaçant, trois mois seulement après sa nomination, le «général Armageddon» Sergueï Sourovikine, réputé favorable aux mercenaires, par Valeri Guerassimov.
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