Les 7 milliards d'euros économisés par les ministères financeront la transition écologique
Le gouvernement veut dégager 7 milliards d'euros en 2024 pour la transition écologique grâce aux mesures d'économies de 5 % demandées aux ministères pour 2024.
Le 20 avril dernier, le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire annonçait son intention "d'accélérer le désendettement de la France". En gage de sérieux budgétaire, le gouvernement affirmait alors sa volonté de demander aux ministères de réduire leur budget de fonctionnement, et d'entamer un processus de "refroidissement" de la dépense publique, qui devrait progresser moins vite que l'inflation.
Plusieurs sources d'économies étaient citées : la fin des dépenses de soutien massives du "quoi qu'il en coûte" ; le reflux des prix de l'énergie et la fin du bouclier tarifaire. Sans négliger l'impact positif d'une croissance progressivement plus dynamique, jusqu'à 1,8% en 2027 (contre 1% cette année) et le plein-emploi avec un chômage à 5%.
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A cette occasion, la Première ministre Elisabeth Borne demandait aux ministères "d'identifier 5% de marge de manœuvre financière sur leur budget 2024 (hors masse salariale) pour financer la transition écologique". Selon Bruno Le Maire qui s'exprimait ce matin sur France Culture, ces efforts permettront de dégager 7 milliards d'euros.
En se serrant la ceinture, les ministères contribueront à financer la transition écologique
"Tous les ministères devront se soumettre à cette règle de la Première ministre : 5% d'économies qui vont permettre de dégager, pour être tout à fait précis, 7 milliards d'euros qui permettront de financer les investissements dans la transition écologique, au moins en partie", a déclaré Bruno Le Maire.
Une revue des dépenses publiques est aussi prévue, qui a vocation à être reproduite chaque année au sein de tous les ministères, a rappelé Bruno Le Maire.
C'est un des piliers de la stratégie d'accélération du désendettement de la France d'ici à 2027, avec une croissance plus dynamique et la fin des dépenses massives du "quoi qu'il en coûte" déployé lors de la pandémie de Covid-19, notamment l'arrêt annoncé du bouclier énergétique.
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