Yahoo Finance 67% des Français s'inquiètent d'un "grand remplacement"
SONDAGE - Selon une enquête Challenges-Harris Interactive une large majorité de Français croient à cette théorie popularisée par Eric Zemmour et s'en inquiètent. Y compris chez les partisans d'Emmanuel Macron.
Avec , la rédaction de Challenges a bien réfléchi à l'intitulé de la question sur le "grand remplacement". Cette expression utilisée par Eric Zemmour charrie tant de qu'il fallait être précis. L'intégralité du texte de la question posée était donc: "Certaines personnes parlent du grand remplacement: "les populations européennes, blanches et chrétiennes étant menacées d'extinction suite à l'immigration musulmane, provenant du Maghreb et d'Afrique noire". Pensez-vous qu'un tel phénomène va se produire en France?". L'intitulé reprend la formulation de cette théorie avancée par l'essayiste dans l'Abécédaire de l'innocence (2010) puis dans Le changement de peuple (2013).
Concept popularisé par Eric Zemmour
L'éditorialiste, chroniqueur et a par la suite contribué à populariser ce concept. "Précisions que cette enquête n’avait pas pour but de déterminer la réalité de ce phénomène mais la réaction des Français à cet intitulé, utilisé dans le débat public actuellement. Plus de 6 Français sur 10 estiment que ce phénomène va se produire, dont plus d’un quart estimant que ce phénomène va certainement se produire" explique Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de Harris Interactive.
67% des Français "inquiets"
Effectivement, 61% des Français répondent positivement à la question. Et ils sont encore plus nombreux (67%) à se déclarer "inquiets" d'un éventuel "grand remplacement". Ce thème à connotation raciste remporte même plus de succès que le discours classique autour du nombre d'immigrés, que 57% des Français trouvent " trop élevé" selon un sondage réalisé au mois de mai dernier par Challenges, toujours avec Harris Interactive. Toutes les catégories de population partagent cette croyance et s'en inquiètent. Ceux qui croient le plus à un "grand remplacement" sont les moins de 35 ans (63%), mais ce sont aussi ceux à moins s'en inquiéter (moins de 60%, contre 71% pour les 35-49 ans). La théorie a des adeptes dans toutes les catégories socio-professionnelles, notamment chez les "[...]
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